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Le symbolisme des arbres partie 1

nanouwild

Dernière mise à jour : 13 août 2023




Quelle et la symbolique des arbres


Le Chêne:


Cela fait des siècles que les hommes ont compris les propriétés exceptionnelles du chêne-liège et de son écorce. Dans la Grèce Antique, cet arbre incarnait le symbole de la liberté et de l’honneur. Ses feuilles et ses branches servaient pour couronner les athlètes vainqueurs des épreuves sportives…

Le chêne est le plus bel arbre de nos forêts. Il est le symbole de:

la bravoure

la dialectique

la force

l’hospitalité

l’indépendance

la liberté

la résistance

La nuit, il emmagasine l’énergie terrestre et la restitue le jour. Appuyez vous sur le tronc d’un chêne-liège, face à l’est, le matin ; vous ressentirez cette énergie qui vient de l’arbre et qui est distribuée dans votre corps le long de votre colonne vertébrale.

Symbolique : Source inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant la foudre, c’est l’arbre sacré de la plupart des traditions.

Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait :

–Force invincible et Longévité. Force généreuse et Solidité. Communication entre le Ciel et la Terre

Notons que le bois du chêne a la propriété d’être incorruptible, alors ne soyons donc pas étonnés d’apprendre que les termes « chêne » et « force » se traduisent en latin par le même mot : robur, symbolisant autant la force morale que physique. Il est le symbole de l’arbre de vie, le salut ainsi que les figures allégoriques de la Force et de la Prospérité.

Le Chêne symbolise la force invincible, la longévité, la solidité, la puissance, la justice, la communication entre le ciel et la terre, l’hospitalité, la générosité, la majesté, l’éternité et la hauteur tant au sens matériel que spirituel. En tout temps et en tout lieu, le Chêne est synonyme de force et de solidité, c’est du moins l’impression qu’il laisse quand il atteint sa maturité.

Les fruits et les glands du chêne-liège, sont considérés comme étant aussi sacrés, symbole de la force latente, en puissance, de l’arbre. Le gland fut souvent considéré comme symbole de fécondité et de prospérité. Nos ancêtres savaient que c’était à partir de la graine contenue dans ce petit fruit qu’un nouveau chêne deviendra plusieurs fois centenaire pouvait naître.

Par sa verticalité aérienne et la profondeur de ses racines, il symbolise l’axe du monde. En Alchimie, il représente les 4 éléments: l’eau circule dans sa sève, la Terre nourrit ses racines, l’air pénètre par ses feuilles et le feu est la consumation de son bois.



Le Sapin:



Sapin n.m. Arbre résineux (conifère) des régions tempérées de l'hémisphère Nord et de l'Amérique centrale, aux feuilles persistantes courtes et insérées régulièrement sur les tiges (ce qui les distingue du pin), souvent planté pour son bois ou pour l'ornement des parcs. (Famille des pinacées).




Symbolique : Un pont entre ciel et terre. Il exprime la fluidité du lien qui relie le haut et le bas, le spirituel et le matériel, l'esprit et la matière. Depuis les Celtes c'est le symbole de l'espoir toujours renouvelé des forces de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort. De nos jours,au solstice d'hiver, le sapin de Noël est devenu symbole de don et générosité.


Légende : Il était sensé conjurer les mauvais sorts (aiguilles de sapins) et empêchait la foudre de tomber. En Allemagne on flagellait les femmes stériles le jour du mardi gras pour leur permettre d'avoir des enfants.


Méditer sous cet arbre : Cet arbre toujours vert est un messager qui nous encourage à poursuivre notre chemin, à supporter les problèmes de l'existence comme ses branches supportent le poids glacé de la neige. Le sapin porte en lui l'énergie de la résistance, et la lumière de l'espérance, qu'il donne à celui qui sait les capter.


Dans le langage floral : Les fleurs du sapin désignent l'élévation d'esprit, l'idéal spirituel.


Vertus médicinales : La première qualité du sapin est la fluidité. Il aide à libérer la respiration et à lever les blocages qui proviennent d'une mauvaise circulation de l'énergie ou du sang dans le corps. Vertus toniques, diurétiques et cicatrisantes. Il est utilisé aussi pour soutenir les traitements contre les durillons et les verrues, et pour accélérer la cicatrisation des plaies. La résine très estimée a de nombreux pouvoirs (contre l'asthme, la bronchite et la toux notamment).



Le Bouleau:



Bouleau : n.m. Arbre des pays froids et tempérés, à écorce blanche et à bois blanc, utilisé en menuiserie et en papeterie. (Haut 30 m env). (Famille des bétulacées).




Symbolique : Symbole de pureté, de douceur et de délicatesse (les shamans de Sibérie grimpaient dans ses branches pour se rapprocher du Ciel). De nos jours, un bouleau dans un jardin apporte calme et sérénité par la couleur harmonieuse de ses feuilles toujours agitées par le vent.


Légende : Le bouleau était utilisé pour apaiser les agités et les aliénés que l'on fouettait avec ses branches. C'est aussi dans l'espoir de chasser ce qui est néfaste, que l'on flagellait les condamnés du Moyen Âge avec ses branches. Puis les exorcistes l' utilisèrent ensuite en décoction, car ils assuraient qu'il faisait s'enfuir les démons. Le bouleau était l'un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Parfois appelé "Arbre de la sagesse", symbole de connaissance druidique, on surnommait aussi le bouleau "Sceptre des maîtres d'école", parce qu'avec son bois on fabriquait les baguettes servant à punir les cancres.


Méditer sous cet arbre : Mieux accepter sa vie, assumer les changements, se réconcilier avec ce que l'on est, adoucir ses pensées.(Le bouleau aide à se réconcilier avec l'ego et à réconcilier le masculin et le féminin) S'asseoir sous un bouleau, c'est pénétrer dans une atmosphère aimable et apaisante. C'est un rappel que la vie n'est pas seulement faite de luttes, mais peut être également douce et harmonieuse.


Dans le langage floral : Bienveillance vis à vis de soi et des autres.


Vertus médicinales : La médecine des plantes utilise ses feuilles, bourgeons et son écorce que l'on distille pour en extraire une huile essentielle. Le bouleau est retenu comme antiseptique, dépuratif, cholérétique, cicatrisant, diurétique. Au Moyen Âge on utilisait le bouleau pour soigner les plaies, les ulcères et les calculs rénaux. Propice aux reins et à la vessie. On lui prête de nombreuses autres vertus thérapeutiques, d'autant qu'il vit en symbiose avec l'amanite muscaria ou amanite tue-mouches, champignon "magique" que l'on appelait aussi la nourriture des Dieux (et avec lequel les chamans se droguaient). Il est encore cité pour combattre les œdèmes, la goutte et l'arthritisme, l'hypertension aussi bien que la cellulite et l'obésité, les éruptions cutanées et l'artériosclérose.




Le Frêne:



Le frêne est un arbre à forte valeur symbolique. Il représente la longévité, la force, la renaissance et l’apaisement. Pour les Grecs, il était l’arbre de Poséidon, dieu de la mer et des séismes, tandis que les Celtes l’associaient à l’enchantement. En France, on en trouve jusqu’à 1400 mètres d’altitude, mais depuis une dizaine d’années, un champignon le menace d’extinction. Alors que ses bienfaits naturels sont connus au moins depuis Hippocrate.


Propriété et usage du frêne:

A la fois souple et résistant, le bois du frêne a été utilisé depuis la préhistoire pour la fabrication des outils. Dans l’Antiquité et au Moyen Age, on l’employait à la fabrication des manches de lances et de javelots. Homère en fait d’ailleurs le bois dans lequel a été taillé le javelot du plus terrible des guerriers de l’Iliade, Achille. On utilise encore son bois pour la fabrication des cercles à fromage et son feuillage sert de pâture aux ruminants lors des étés secs.

Ses vertus médicinales sont connues de longue date. C’est ainsi qu’Hippocrate en prescrivait lui-même à ses patients. Le frêne a une propriété dépurative particulièrement efficace contre la rétention d’eau et la prise de poids. On le conseille souvent en accompagnement de régime.

Les feuilles séchées s’utilisent en infusion, d’abord pour leurs propriétés antalgiques et anti-inflammatoires. On recommande les infusions dans le traitement des douleurs articulaires, arthrose, arthrite ou rhumatismes. Mais les feuilles ont aussi des propriétés diurétiques favorisant le « nettoyage » des articulations par le drainage de l’acide urique. De même, elles favorisent l’élimination du cholestérol et luttent contre les calculs rénaux, les jambes lourdes, le gonflement des membres. Etant un coupe-faim naturel, et pour toutes les raisons précitées, le frêne est un très bon allié pour perdre du poids. Quant à l’écorce, ses propriétés fébrifuges (lutte contre la fièvre) sont efficaces dans le traitement du paludisme.




Le Hêtre:




Hêtre : n.m: Arbre des forêts tempérées de l'hémisphère Nord, à écorce lisse, à bois blanc, ferme et flexible, dont les fruits sont les faines. (Haut max 30 m env.) (Famille des fagacées)




Symbolique : Le hêtre symbolise la confiance, la patience et la douceur, une forte vitalité empreinte cependant de raffinement, de joie et de féminité.


Légende : Pour les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite, symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de littérature)


Méditer sous cet arbre : Le hêtre aide à se voir plus positivement et à trouver de la confiance , il limite la perméabilité aux émotions des autres et apporte le calme nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie. Il apporte la sérénité et la patience.


Dans le langage floral : Les fleurs du hêtre désignent la prospérité et le succès en société.


Vertus médicinales : La créosote, un goudron qui provient de son bois, découvert en 1832 par Reichenbach et qui est connu comme un antiseptique puissant. Le hêtre est connu pour ses vertus contre les affections pulmonaires, les fièvres, les rhumatismes, le paludisme et les parasites intestinaux, et pour soutenir les traitements contre les dermatoses et la tuberculose.



Le Saule:



Ses branches sont flexibles tandis que ses feuilles étroites et longues apparaissent dans une couleur vert argenté particulière, notamment dans ce que l’on appelle communément le saule pleureur. Apprenons en plus sur le symbolisme du saule, sa signification spirituelle et ses utilisations.

Une particularité de cet arbre est qu’il produit des fruits qui, une fois rapidement mûrs, tombent au sol donnant le sentiment que l’arbre a donné des fruits prématurément.

Les premières informations sur cette plante élégante ont été trouvées dans des textes égyptiens anciens datant du IIe millénaire avant Jésus-Christ. Cependant, Hippocrate, au Ve siècle avant Jésus-Christ, a décrit pour la première fois ses propriétés anti-inflammatoires et antidouleur.


En effet, la biochimie moderne a confirmé que cet arbre contient de la salicine. Cette substance est utilisée pour la production d’anti-inflammatoires mais aussi d’antipyrétiques et d’antirhumatismaux.

Bien que nous ne possédions pas beaucoup de documentation, il semble que les feuilles et l’écorce des saules aient été utilisées par de nombreuses populations (peut-être même primitives) pour la fabrication d’outils ainsi qu’à des fins médicinales. Des nouvelles des pouvoirs de guérison des saules ont également été trouvées dans des documents d’origine médiévale.


Symbolisme du saule dans différentes cultures:

Le terme Saule a des origines celtiques et sa signification est « près de l’eau ». Tant d’un point de vue purement symbolique que naturel, le Saule est fortement lié à l’élément eau et à la magie qui y est incrustée.

Pour les peuples et les Celtes en particulier, le Saule était considéré comme une divinité féminine et son culte, lié aux cycles lunaires et à la fertilité, a toujours eu une grande importance au cours des siècles.

Dans la tradition et la culture celtiques, le Saule était le 5e arbre de l’année dans le zodiaque arboricole. Cette période tombait entre le 12 avril et le 15 mai.

D’autre part, le bois du saule était utilisé pour la construction d’instruments de musique chez les druides.

Ils fabriquaient des paniers avec les branches, qui étaient utilisés lors des rites sacrés pour déposer les offrandes.

Dans la Grèce antique, le saule était l’arbre identifié en lien avec l’au-delà. Cela est dû à la facilité avec laquelle les branches, une fois cassées, se régénèrent et repoussent.

Pour le peuple juif, on pensait au contraire que les saules avaient le pouvoir de propitier la pluie et on les vénérait comme tout ce qui est lié à l’eau.

Le peuple mésopotamien utilisait les saules pour calmer la fièvre et les rhumatismes.

À Rome, les branches de saule (osier) étaient utilisées pour fabriquer des paniers.

Le saule était lié au monde des sorcières en Grande-Bretagne.


Symbolisme et signification du saule pleureur:

Selon une tradition, en entrelaçant deux branches de saule pour former une croix, on pouvait prédire sa propre mort.

Si la croix placée sur une source sacrée flottait, la mort était proche. Mais si la croix coulait, alors elle était encore loin.

Selon le christianisme, en revanche, les saules pleureurs prenaient le sens de chasteté et de pureté.

De plus, étant donné la posture, ils symbolisaient la bonne attitude à avoir devant Dieu. Agenouillés et révérencieux.

Selon une légende chrétienne, lorsque Jésus tomba pour la énième fois sur le chemin du Golgotha, il s’accrocha aux branches d’un Saule afin de se relever.

Jésus sur le chemin du Golgotha

Depuis lors, cet arbre a pris le sens de la douleur et des larmes. A l’époque médiévale, le saule était lié aux divinités féminines et aux sorcières, et l’on croyait qu’il avait le pouvoir d’émaner des maléfices.

En Orient, cependant, les saules ont toujours eu une symbolique positive. En effet, ils représentaient l’immortalité, l’éternité et la spiritualité.



L'Epicéa:




Symbolisme : Roberte Hamayon, auteure de La chasse à l'âme : esquisse d'une théorie du chamanisme sibérien. (Vol. 1. SEMS, 1990) décrit précisément l'usage de l'épicéa en Sibérie :


Les Exirit-Bulagat appellent « chamane à épicéa », zodootoj höö, le chamane pleinement investi, par référence au fragment d'écorce de cet arbre emmanché sur une branche de bouleau que le chamane embrase en la plongeant dans le feu pour, ensuite, fumiger objets, lieux, et êtres à purifier, en la tournant autour, au-dessus ou devant eux. La fumigation à l'écorce d'épicéa, réservée au chamane investi, est indispensable dans tous les types de rituel demandant à « introduire les ongon » ; les fumigations au serpolet ou au genévrier, accessibles à quiconque sait « verser » (faire une libation) et « chanter », suffisent aux rituels mineurs. Outil réservé de fumigation, et par là de branchement rituel (mais non d'action rituelle), l'écorce d'épicéa est un emblème de fonction. Il est le seul des objets rituels dont se sert le chamane à n'avoir pas de « maître » surnaturel ; il n'a pas être « animé », il n'est même pas un accessoire au sens où il pourrait contenir un esprit auxiliaire. Arbre, l'épicéa ne semble pas avoir d'autre valeur symbolique dans le chamanisme - ce sont des bouleaux qui marquent l'espace rituel loirs de l'investiture, c'est à des bouleaux que le chamane grimpe ou que sont accrochés, à sa mort, ses accessoires - ; deux propriétés comptent dans son usage : il pousse rare et haut, difficile d'accès comme il convient à un objet réservé ; son écorce brûle bien, avec la force de la résine en odeur et en fumée. Par contraste, le chamane qui n'a pas été pleinement investi est appelé « chamane à peau de lièvre » ou « chamane à pied, chamane-piéton »


En Suisse, on confond dans un même symbolise le Sapin et l'Épicéa, qu'on nomme d'ailleurs Sapin rouge comme nous le rappellent Stefan Bogdanov, et al. ans un article intitulé "Le miel de sapin–le plaisir corsé des forêts de conifères." (Centre suisse de recherches apicoles, 2007) :


Le miel de sapin est le miel le plus récolté et le plus apprécié parmi les miels de miellat suisses. Il peut être récolté dans toute la Suisse, à l’exception du Tessin. Dans le commerce, on appelle miel de sapin le miel provenant d’épicéas et/ou de sapins blancs. Au contraire du miel de fleurs, on peut faire des pronostics de récoltes de miellat au printemps sur la base des populations de pucerons.


Chez les Celtes déjà, le sapin était l’arbre de la naissance. Sa taille, évoquant l’entêtement, forçait l’admiration. Le sapin s’implante dans les lieux les moins hospitaliers sur les versants ombragés des Alpes. Les arbres les plus hauts d’Europe sont les sapins. En haute montagne, ils enserrent les rochers de leurs vigoureuses racines et contribuent ainsi à notre sécurité en formant une forêt protectrice. De même, les majestueux sapins isolés, taillés par le climat qui, dans la solitude des hauteurs, bravent les tempêtes glaciales, ont souvent offert à de nombreux randonneurs un abri contre l’orage et un peu de bois pour faire un bon feu. Puissant conifère, le sapin, dont les aiguilles restent toujours vertes, est un symbole de protection et de force vitale. La tradition chrétienne a fait revivre ce symbolisme dans le « sapin de Noël », signe de la naissance de Jésus-Christ.


Selon Annie Pazzogna, auteure de Totem, Animaux, arbres et pierres, mes frères, Enseignement des Indiens des Plaines, (Le Mercure Dauphinois, 2008, 2012, 2015),


"Le simple "embrassement" de l'épicéa ouvre notre cœur. Sa force protectrice et revitalisante s'écoule et attise le feu, un moment assoupi, qui doit nous animer. Cet arbre doux et maternel offre les perches qui deviendront tipi, l'habitation des Indiens des Plaines : d'une dizaine à une vingtaine, selon la dimension. Écorcées, liées en cône, les perches recouvertes de peau ou de toile, diffusent une énergie groupée, reçue et réfléchie par le foyer central qui ne s'éteint pas, lueur du Grand Mystère. Les Lakota peuvent être à même de toucher toutes les perches de leur tipi pour demander aide et protection en certaines circonstances."



Mythes et légendes : Selon Véronique Barrau et Richard Ely, auteurs de Les Plantes des fées (Éditions Plume de carotte, 2014), dans leur article sur le sapin pectiné (abies alba) nous avons tendance à confondre sapin et épicéa :


Illusion et confusion : C'est en Scandinavie, au cœur de la nature sauvage, que vivent les trolls, une race de géants primitifs. L'illustrateur norvégien Theodor Kittelsen a souvent représenté ces personnages de légende auxquels il était attaché. Celui qui nous intéresse plus particulièrement ici est le troll des montagnes dont le corps est recouvert d'une forêt d'épicéas, donnant l'illusion d'une colline boisée. On associe communément l'épicéa au sapin alors qu'il s'agit d'une espèce différente."



Le Châtaigner:



Arbre fruitier, symbole de générosité, le Châtaignier est un arbre d’origine méditerranéenne. Surnommé l’arbre à pain, le Châtaignier est un arbre synonyme de nourriture abondante. Cette caractéristique fait du Châtaignier, l’arbre toujours prêt à offrir aux hommes. Choisir de planter un Châtaignier pour un proche décédé, c’est décider de mettre en avant son caractère généreux et intègre. C’est aussi l’occasion de rendre un hommage durable et d’inscrire votre geste dans une démarche de conservation de la biodiversité.


Histoire du Châtaignier:


L’arbre Châtaignier fut rapidement surnommé l’arbre à pain grâce à sa capacité à fournir des fruits très nutritifs et en grande quantité. À une période où le pain restait un aliment occasionnel pour les populations les moins aisées à cause de son coût, les fruits du Châtaignier étaient, eux, un aliment de base pour ces populations.

Le Châtaignier fit partie dès le 6e siècle av. J.-C., et ce durant plusieurs siècles des cultures principales en Europe. Cette culture est appelée la castanéiculture. Cependant, les Châtaigniers devinrent si nombreux avec le temps que les hommes finirent par négliger leur culture. Les Châtaigniers devinrent des arbres sensibles aux maladies. Une grande partie de ceux-ci vinrent à mourir des suites de la maladie de l’encre en 1875. Après cela, de nombreux arbres furent abattus afin d’éviter la progression de la maladie.

Le Châtaignier fut également victime, comme de nombreuses essences d’arbre de la déforestation. Ceci dans le but d’agrandir les habitations humaines, les champs agricoles, les voies de pâturages pour le bétail ou simplement pour ses vertus. Alors que durant le Moyen Âge les fruits du Châtaignier étaient si abondants qu’ils étaient souvent utilisés comme monnaie d’échange, aujourd’hui le Châtaignier est le sujet d’un grand nombre d’actions de replantation et de réinsertion de l’essence dans le milieu naturel. En effet, nombreuses sont les associations de lutte pour la reforestation qui proposent actuellement de replanter des Châtaigniers au sein d’un écosystème.


Symbolique et légende du Châtaignier:


Le Châtaignier est l’arbre symbole de générosité grâce à sa capacité à nourrir l’homme. Le Châtaignier peut également être un arbre symbole de justice et de vérité. Sa carrure est imposante et solide, elle représente parfaitement le caractère juste, mais aussi le grand cœur des personnes généreuses. Lors d’obsèques, le Châtaignier représentera parfaitement le caractère juste et honnête de votre proche.

La légende raconte que le mot Châtaignier vient du latin « Castanea » qui signifie « chaste Néa ». Néa était l’une des nymphes de Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature, jumelle de Apollon dieu des Arts et de la musique. Néa était poursuivie par Zeus, roi des dieux et maître de l’univers. Face au désespoir et à la peur de la nymphe de ne pas réussir à échapper au dieu, elle décide de se donner la mort. Dans sa colère, Zeus transforma son corps en Châtaignier afin qu’elle ne puisse pas lui échapper.

Les Celtes, eux, comparaient le Châtaignier à un soldat, une personne intègre et invisible. Presque à un être céleste. Alors qu’en Galice, une région d’Espagne, les fruits de l’arbre étaient déposés dans les cercueils des défunts afin de les accompagner dans leur voyage vers un autre monde.


Les vertus généreuses du Châtaignier:


Si le Châtaignier est l’arbre de la générosité, ce n’est pas pour rien. En effet, il est connu pour rendre régulièrement service à l’homme. Son feuillage est particulièrement dense, il offre alors une ombre reposante et rassurante aux hommes qui s’y installent. Son feuillage offre également un abri très apprécié des petits animaux de la forêt qui viennent s’y réfugier. Les abeilles sont elles aussi très attirées par les Châtaigniers, elles en tirent un miel aux saveurs appuyées. Ses fleurs sont utilisées dans certaines régions du monde en tant qu’élixir. Celui-ci aurait pour but d’aider à trouver la lumière. Dans un esprit tout aussi spirituel, les fruits de l’arbre sont déposés dans les cercueils des défunts afin de les guider dans leur voyage vers l’autre monde.

Les feuilles du Châtaignier peuvent également avoir des vertus médicinales. En effet, elles peuvent être utilisées dans les soins de la coqueluche, de la toux ainsi que de la bronchite. Les fruits du Châtaignier ont eux aussi des vertus, ils sont abondants et nourrissants. Ils ont d’ailleurs été très utiles lors des périodes de grande famine.



Cyprès:



Étymologie :

CYPRÈS, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 ciprès (M. de France, Lais, éd. J. Rychner, Guiguemar, 174) ; 2. fin xvie s. fig. symbole de deuil (Malherbe, Pour Monsieur de Montpensier, A Madame devant son mariage, 2 ds Œuvres, éd. Lalanne, t. 1, p. 20). Empr. au lat. class. cupressus, cypressus (< gr. κ υ π α ́ ρ ι σ σ ο ς attesté en lat. sous la forme cyparissus, Virgile ds TLL s.v., 1438, 33) ; v. aussi André Bot.

Autres noms : Cupressus sempervirens ; Acipré ; Archiprié ; Cépressié ; Ciprié ;



Histoires d'arbre :

Découvrir les deux épisodes de la série d'Arte qui nous rend familier en les individualisant des arbres merveilleux : le cyprès du monastère de Villa Verruchio en Italie, planté par Saint-François d'Assise et le cyprès de Tule, au Mexique, auquel une fête annuelle est consacrée.


Symbolisme :

Louise Cortambert et Louis-Aimé Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) nous livrent leur vision de cette petite fleur

Automne -Octobre.


CYPRÈS - DEUIL.


Dans tous les lieux où ces arbres frappent nos regards, leur aspect lugubre pénètre d'idées mélancoliques. Leurs longues pyramides, élevées vers le ciel, gémissent agitées par les vents. La clarté du soleil ne saurait pénétrer leur sombre épaisseur, et lorsque ses derniers rayons viennent à projeter leur ombre sur la terre, on dirait un noir fantôme. Au milieu de nos bosquets fleuris, le cyprès s'élève parfois comme les représentations de la mort, que les Romains montraient à leurs convives, au milieu même des transports de leur folle joie. Les anciens avaient consacré le cyprès aux Parques, aux Furies et à Pluton : ils le plaçaient auprès des tombeaux. Les peuples de l'Orient ont conservé le même usage. Chez eux, les champs de la mort ne sont pas nus et dévastés : couverts d'ombre et de fleurs, ce sont des lieux de fêtes, ce sont des promenades publiques qui rapprochent sans cesse les amis qui vivent de ceux qui les ont précédés. On sait quel respect les Chinois ont pour le tombeau des ancêtres. Souvent, aux environs de Constantinople, on voit une famille d'Arméniens se presser dans l'enceinte d'un monument funèbre. Les vieillards y méditent, les enfants s’y livrent à la joie, et quelquefois de jeunes amants viennent se jurer un constant amour en présence des amis qui leur restent et de ceux qu'ils ont perdus. Plus loin on voit aussi l'orphelin solitaire assis auprès du cyprès qui couvre ses parents ; à la vue de leurs tombeaux, il se croit encore protégé par eux. La chaste veuve, prosternée sur la pierre qui couvre son époux, prie, cherche dans cette image même de la mort l'espérance qui la console ; mais la triste mère qui a perdu ses enfants pleure et ne veut pas être consolée (Jérémie, chap . XXX, verset 15).


Le Houx:



Le houx est une plante célèbre pour ses feuilles persistantes, qui sont également connues sous le nom de «feuilles de Noël». Cette plante est chargée de signification et de symbolisme, et sa présence a été reconnue dans des cultures du monde entier pendant des siècles. Découvrons en détail ce que le houx signifie.


L’histoire et la mythologie:


Le houx a une longue histoire et une riche mythologie associée à lui. Dans la mythologie grecque, le houx est associé à Dionysos, le dieu grec de la vigne et du vin. On croyait que le houx était une protection divine qui permettrait aux gens de faire face aux dangers et aux difficultés. Dans la légende, le houx a été utilisé pour aider Dionysos à vaincre ses ennemis.

Dans la mythologie nordique, Frigg, la déesse des femmes et des foyers, est associée au houx. On croyait qu’elle avait un jardin où poussaient des houx, et que ceux-ci étaient considérés comme sacrés. On disait que Frigg avait le pouvoir de protéger les femmes et les foyers contre les forces du mal.


Enfin, le houx a également une place importante dans la mythologie celtique. Les Celtes croyaient que le houx avait des pouvoirs magiques qui leur donnaient la force et le courage nécessaires pour faire face aux difficultés. On croyait également que le houx était un symbole de longévité et de fertilité.


La signification et le symbolisme:


Aujourd’hui, le houx est considéré comme un symbole de longévité et de fertilité. Il est également associé à l’espoir, à la chance et à la protection divine. Les feuilles persistantes du houx sont considérées comme un signe d’espoir, car elles restent vertes même en hiver. En outre, on croit que les feuilles du houx sont protectrices et repoussent les mauvais esprits.

Le houx est également considéré comme un symbole de résilience et de résistance. Cela signifie qu’il peut être utilisé pour encourager les gens à persister dans les moments difficiles et à continuer à lutter pour ce en quoi ils croient. De plus, on croit que le houx peut être utilisé pour attirer l’amour et la bonne fortune.


Conclusion:


Le houx est une plante qui est chargée de signification et de symbolisme depuis des siècles. De la mythologie grecque à la mythologie celtique, le houx est associé à l’espoir, à la protection divine, à la longévité et à la fertilité. Il est également considéré comme un symbole de résilience et de persistance qui peut encourager les gens à lutter pour ce en quoi ils croient. Finalement, on croit que le houx peut être utilisé pour attirer l’amour et la bonne fortune.


Le Lila:




Le lilas est un arbuste ornemental qui possède une signification et un symbolisme profonds. Ces fleurs sont belles et parfumées, ce qui en fait un choix populaire pour le jardinage et les cadeaux. Les lilas sont également associés à des moments et des personnes spéciaux, et ont été utilisés pendant des siècles comme métaphore pour l’amour et la spiritualité.


Histoire et Origine du Lilas:


Le lilas est originaire de l’Asie Mineure, d’Europe et d’Afrique du Nord. Il a été introduit en Amérique du Nord par des colons européens. Les fleurs de lilas viennent de différentes espèces, notamment Syringa vulgaris, Syringa persica, Syringa chinensis, Syringa oblata, Syringa julianae et Seringa laciniata. Les lilas peuvent être trouvés dans des couleurs allant du blanc au bleu, en passant par le rose, le mauve et le violet.



Signification et Symbolisme du Lilas:


Le lilas symbolise la joie et la beauté. De plus, il est associé à la maturité, à la pureté de l’âme et à la spiritualité. Dans certaines cultures, le lilas est considéré comme le symbole de l’amour et de l’amitié. Il est également considéré comme un signe d’adieu définitif. Dans d’autres cultures, le lilas est associé à l’innocence et à la jeunesse.

Dans le christianisme, le lilas est considéré comme un symbole de résurrection. Il est également associé à la Vierge Marie et est considéré comme le symbole de sa maternité. Dans d’autres religions, le lilas est considéré comme un signe d’espoir et de bonté.


Usages du Lilas:

Syringa vulgaris, communément appelée lilas commun ou simple, était autrefois utilisée pour soigner les maux physiques et mentaux. Les fleurs sont souvent utilisées pour créer des huiles essentielles, des infusions ou des tisanes qui peuvent être utilisées pour soulager les maux de tête ou la fatigue. De plus, les fleurs sont également utilisées pour donner une saveur sucrée aux boissons alcoolisées ou non alcoolisées.


Syringa persica, plus connue sous le nom de lilas persan, est largement utilisée en médecine traditionnelle chinoise. Les fleurs sont utilisées pour traiter divers troubles digestifs, tels que les nausées, les vomissements et les diarrhées. Elles peuvent également être utilisées pour traiter les infections respiratoires et soulager certains maux de tête.

Syringa chinensis, communément appelée « lilas chinois », est utilisée en aromathérapie pour ses propriétés apaisantes et relaxantes. Elle peut également être utilisée pour traiter les symptômes liés à l’anxiété ou au stress.


Conclusion:

Le lilas est une fleur colorée et parfumée qui a une signification profonde et un symbolisme riche. Il est associé à l’amour, à la spiritualité et à l’espoir. De plus, le lilas peut être utilisé dans la médecine traditionnelle pour soigner divers maux physiques et mentaux. Bien que cette fleur ait une longue histoire derrière elle, elle continue d’inspirer les gens avec sa beauté et sa signification profonde.



Le Magniolia:






Le magnolia est une fleur chargée de symboles, dont la signification varie selon les cultures et les époques. En général, il symbolise la pureté, la dignité et la noblesse de l’âme. Cette fleur évoque également la persévérance et la force intérieure face aux difficultés.

Dans la culture chinoise, le magnolia est considéré comme un symbole de féminité et de beauté, tandis qu’au Japon, il représente l’amour de la nature et la spiritualité. En Occident, le magnolia est souvent associé à la noblesse du cœur et à la sincérité des sentiments.


Occasions pour offrir un magnolia:

Toutes les occasions sont bonnes pour offrir un magnolia mais d’autres périodes sont encore plus propices.


Un mariage:

Le magnolia est souvent utilisé dans les bouquets de mariage pour symboliser l’amour pur et sincère entre les mariés. Offrir un magnolia en cette occasion témoigne de vos vœux de bonheur et d’amour éternel pour le couple.


Un anniversaire:

Le magnolia peut être offert en cadeau d’anniversaire pour signifier la beauté, la noblesse et la force intérieure de la personne qui le reçoit.


Lors de la fête des Mères:

En offrant un magnolia à votre mère, vous soulignez sa beauté, sa tendresse et sa force intérieure. C’est un geste d’amour et de reconnaissance pour tout ce qu’elle a fait pour vous.


À un deuil:

Le magnolia peut également être offert lors d’un deuil pour exprimer votre soutien et votre compassion envers la famille endeuillée. La fleur symbolise la force intérieure et la persévérance face aux épreuves de la vie.



Le Marronier:




Étymologie : MARRONNIER, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1560 chastennier marronnier (Journal du Sire de Gouberville, 15 janv. ds Poppe, p. 202) ; 1611 marronnier (Cotgr.). Dér. de marron1* ; suff. -ier*.


MARRON: subst. masc.

Étymol. et Hist. A. 1:1526 « fruit du marronnier » (C. Gruget, Les Diverses leçons de Pierre Messie, p. 888) ; 1640 loc. tirer les Marrons du feu avec la patte du chat (Oudin Curiositez) ; 2. 1718 Marrons d'inde (Ac.) ; 3. 1706 couleur de maron ([D. A. de Brueys], L'Avocat Pathelin, 1715, sc. 3, p. 13) ; 1750 Maron nom de couleur (J. Hellot, L'Art de la teinture des laines, p. 485). B. 1. 1680 coiffure (Rich.) ; 2. 1752 pyrotechnie (Trév.) ; 3. id. « jeton que les personnes chargées de faire une ronde devaient déposer dans une boîte pour marquer leur passage » (ibid.) ; 4. 1764 maron roti « sorte de limaçon de mer » (Valmont de Bomare, s.v. limaçon) ; 5. 1777 « noyau non calciné d'une pierre passée au four à chaux » (Encyclop. Suppl.) ; 1782 « grumeau dans la pâte à pain » (Encyclop. méthod. Arts et métiers t. 1, p. 281b). C. 1821 arg. « des coups, de la bagarre » emploi partitif (Ansiaume, Arg. Bagne Brest, f°6 vo, § 67 : Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron) ; 1881 « coup au visage » (Rigaud, Dict. arg. mod., p. 244). Empr. à l'ital. marrone « grosse châtaigne comestible » (dep. début xive s., Cenne de La Chitarra ds Batt. ; cf. lat. médiév. marro, -onis, 1176, doc. de Côme ds Nov. gloss.), prob. dér. d'un rad. prérom. marr- « pierre, rocher », att. de l'Italie au Portugal, particulièrement dans les Alpes et les Pyrénées (v. J. Hubschmid ds Romanica Helvetica t. 41, pp. 52-57). Le mot a prob. pénétré en fr. par la région lyonnaise (v. K. Baldinger ds Mél. Gardette (P.). 1966, p.61).


Autres noms : Aesculus hippocastanum ; Amarounié ; Châtaignier de cheval ; Châtaignier d'Ingue ; Macaronié ;


Botanique :


"Les traités de botanique indiquent la date de 1576 comme arrivée du premier marronnier en Europe. C'était à Vienne. Charles de l’Écluse, botaniste français des jardins impériaux, le nomma marronnier d'Inde persuadé qu'un arbre aussi original devait venir d'une contrée aussi exotique. Mais il provenait en fait de graines rapportées de Constantinople.


Au XIXe siècle les explorateurs parcoururent l'Inde à la recherche du marronnier mais ne le trouvèrent pas si ce n'est dans les montagnes des Balkans et dans les forêts du nord de la Grèce. Les récentes découvertes des archéologues et des paléontologues qui ne cessent de remuer le sol, montrent la présence du marronnier en Europe dès l'époque médiévale (XIIe siècle) sans encore pouvoir expliquer comment il a pu vivre caché des hommes pendant plusieurs siècles.



Les Suisses ne s'y sont pas trompés. A Genève, l'attention portée aux marronniers est une institution. Dans ce canton, ce n'est ni l'arrivée des hirondelles ni la position de la terre par rapport au soleil qui annonce le printemps mais bien la feuillaison des marronniers, plus particulièrement d'un marronnier désigné par le Conseil d’État. Ainsi depuis 1818, le secrétaire général du Parlement, nommé par le gouvernement, appelé sautier de la République, est-il chargé de scruter les bourgeons d'un marronnier pour noter avec la plus grande précision le jour de l'éclosion de sa première feuille. Chaque année, l'événement est annoncé à la une des journaux et une fête est organisée pour les enfants. Il y a eu, depuis 1818, trois marronniers officiels plantés sur la promenade de la Treille en pleine vieille ville."


Symbolisme :


Louise Cortambert et Louis-Aimé. Martin, auteurs de Le langage des fleurs. (Société belge de librairie, 1842) nous livrent leur vision de cet arbre :


Printemps - Mars.


MARRONNIER D'INDE


Il y a plus de deux siècles que le marronnier d'Inde habite nos climats, et cependant on ne le voit point encore mêler sa tête fastueuse à celles des arbres de nos forêts. Il aime à embellir les parcs, à parer les châteaux, et à ombrager la demeure des rois. On le voit triompher aux Tuileries, où il forme, autour du grand bassin, des massifs d'une beauté incomparable. Au Luxembourg, il étale avec complaisance sa pompe et sa magnificence.



Une journée un peu orageuse suffit, au commencement du printemps, pour que ce bel arbre se couvre tout à coup de verdure : croît il isolé, rien n'est comparable à l'élégance de sa forme pyramidale, à la beauté de son feuillage et à la richesse de ses fleurs, qui le font quelquefois paraitre comme un lustre immense tout couvert de girandoles. Ami du faste et de la richesse, il couvre de fleurs les verts gazons qu'il protège, et prête à la volupté de délicieux ombrages. Mais il ne donne aux pauvres qu’un bois léger et un fruit amer ; quelquefois encore il lui accorde une faible aumône et le réchauffe de ses feuilles desséchées. Les naturalistes, et surtout les médecins, ont prêté à ce fils de l'Inde mille bonnes qualités qu'il ne possède pas. Ainsi ce bel arbre, l'homme riche auquel il prodigue son ombrage, trouve des flatteurs, fait malgré lui un peu de bien, et étonne le vulgaire par un luxe inutile


Marronnier d'Inde.


Cet arbre, originaire de l'Asie Mineure fut apporté en France en 1615. A cette époque il fut regardé comme un arbre purement de luxe ; depuis on a reconnu que l'écorce du marronnier était fébrifuge et qu'elle peut servir à teindre en jaune. De son fruit on fait aussi une farine qui s'emploie en parfumerie en guise de pâte d'amandes. Les chevaux en sont aussi très friands. On s'en sert en Orient pour leur donner de la vigueur, de là le nom d'hippocastanum que porte cet arbre et qui signifie châtaigne de cheval.



Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) a les caractéristiques suivantes :


Genre : Masculin

Planète : Jupiter

Élément : Feu

Pouvoirs : Guérison, argent.


Utilisation magique : Il est bon de porter sur soi le marron d'Inde pour prévenir les rhumatismes, les maux de reins, l'arthrite et les refroidissements. Trois marrons que vous garderez par devers vous vous mettront à l'abri des étourdissements.


Enveloppez dans un billet de vingt francs un marron que vous placerez ensuite dans un sachet ; puis portez le sur vous pour attirer l'argent. On peut d'ailleurs compter sur le marron d'Inde pour garantir n'importe quelle sorte de succès.



Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :


Si la tradition accorde au diable la création du marronnier, pâle imitation qu'il tenta du châtaignier, le marron d'Inde est réputé dans toute l'Europe comme aux États-Unis pour ses qualités médicinales : glissé dans la poche d'un vêtement, il guérit les refroidissements, les rhumatismes, l'arthrite et la goutte. Si le mal s'est porté sur les reins, il faut, selon une recette française, avoir dans sa poche gauche un marron cueillir le premier mardi de la lune. Contre le vertige ou la colique, on recommande tout spécialement d'avoir trois marrons. Français, Espagnols et Italiens croient qu'il guérit en outre les hémorroïdes, propriété que certains médecins ont tenté d'expliquer par « les émanations mismoïdiques du marron d'Inde ». Dans le Languedoc et en Belgique, deux marrons sur soi font passer les maux de dents.


En Bretagne, on croyait remédier à un état fiévreux ou à une affection intestinale en faisant bouillir des marrons dans du lait, et en avalant le tout.


Dans le sud de la France, mettre des marrons sou son oreiller empêche les fantômes de vous tirer par les pieds.


Fin XIXe, on pouvait acheter à Paris (chez Liévin, galeries du Palais Royal) une amulette représentant un marron ouvert « signifiant "Bonjour", donc par calembour un "heureux augure" ».


Le marron est un porte-bonheur et si on l'enveloppe dans un billet de vingt francs et qu'on le porte sur soi dans un petit sachet, il attire l'argent.



Diana Cooper, auteure du Guide des archanges dans le monde animal (édition originale 2007 ; traduction française : Éditions Contre-dires, 2018) nous délivre un :


Message des arbres :

Nous venons du cœur de Dieu. Nous n'avons rien

à apprendre et beaucoup à offrir. Nous avons été ensemencés

sur la Terre pour le bien du règne humain et animal, incluant

les oiseaux et les insectes, et pour nourrir la planète elle-même,

physiquement, émotionnellement et spirituellement. Nous

diffusons l'amour et la guérison pour vous.




Les marronniers et les châtaigniers : Le marronnier diffuse une qualité énergétique de gaieté. Ce n'est pas par hasard que les enfants, et beaucoup d'adultes, prennent beaucoup de plaisir à jouer avec les marrons. Quand mes enfants étaient petits, lors de mes promenades, je fouillais systématiquement dans les feuilles mortes pour voir si de gros marrons s'y cachaient et je ressentais une sensation d'allégresse si j'en trouvais un.


Cela me rappelait ma propre enfance. Cet arbre peut être fort et vigoureux, mais il encourage la légèreté et l'innocence.


Pendant des siècles, les enfants ont joué avec les fruits des marronniers, mais ces dernières années, ils réclament plus de sophistication ou de technologie dans leurs activités ludiques. Les humains et les arbres sont si symbiotiquement connectés que ce manque de réponse de la part des enfants a affaibli les marronniers et leur a permis d'être attaqués par la mineuse du marronnier, un petit papillon de nuit dont les chenilles trouvent leur nourriture sur les feuilles de marronniers et laissent derrière elles des taches inesthétiques sur les feuilles.


Un grand nombre de marronniers signifie l'abondance et cet arbre dégage une énergie qui vous incite à accepter l'abondance.



Le Noisetier:




symbolisme du noisetier: Le noisetier joue un rôle dans les cultures d’Europe et de la Méditerranée depuis des milliers d’années. Bien que différentes cultures voient des significations différentes, toutes semblent s’accorder sur les propriétés magiques de cet arbre sacré. Au travers de cet article, nous allons tenter de décrire ce qui se cache derrière le noisetier, sous un angle spirituel.



UN ARBRE SYMBOLE DE CONNAISSANCE ET DE SAGESSE:

Les Grecs ont initié les réflexions sur la connaissance et la sagesse. Cette civilisation a été la première à vraiment privilégier ces vertus d’une manière que nous pourrions reconnaître aujourd’hui.

Hermès, qui était le messager entre l’humanité et les dieux, était censé porter une branche de noisetier qui lui permettait de voyager entre les royaumes.

Les Romains, s’inspirant des grecs, ont donné à Mercure (leur équivalent d’Hermès) une tige de noisetier. Celle-ci l’a imprégné de sagesse sacrée et lui a également permis de voyager entre les royaumes.

Dans la tradition celtique, il y avait aussi un mythe fondateur qui impliquait ce symbolisme.

On a dit qu’il y avait neuf noisetiers bordant les royaumes des vivants et des morts.

Les noisettes qui en sont tombées se sont retrouvées dans la rivière, où le saumon de passage les mangerait et gagnerait la sagesse et la connaissance de la vie et de la mort.

Ceux qui ont mangé ces saumons – trahis par l’apparition de taches blanches sur le flanc – auraient la capacité de voir dans le royaume au-delà et d’acquérir une plus grande sagesse sur le monde dans lequel nous vivons.


SYMBOLISME DU NOISETIER LIÉ À L’AMOUR:

Il y a un célèbre sort d’amour qui utilise les chatons de l’arbre de noisetier comme matériau.

Elle implique les éléments suivants :

Tout d’abord, prenez des chatons de l’arbre. Ceux-ci apparaissent dans l’hémisphère nord en février, ce qui le rend parfait pour la Saint Valentin. Choisissez lès frais et choisissez lès vous-même.

Ensuite, procurez vous du papier de soie rose ou rouge – ou si vous préférez l’option naturelle, les feuilles rouges ou roses des arbres et des buissons.

Enveloppez les chatons à l’intérieur et scellez lès avec un morceau de ficelle.

Ensuite, tenez le sur votre cœur et dites votre incantation.

Cela ressemble beaucoup à une déclaration d’intention et peut être aussi personnalisé que vous le souhaitez – mais cela devrait demander une place dans le cœur de votre amour.

Ensuite, vous devez le brûler. Si vous avez utilisé des feuilles fraîches, vous devrez attendre qu’elles sèchent, ce qui ne devrait prendre que quelques heures dans un endroit bien ventilé.

N’oubliez pas de choisir un endroit sûr pour le brûler et assurez vous qu’il n’y a pas d’herbe séchée ou de feuilles autour qui pourraient s’accrocher.



Le Pommier:





Symbole de connaissance dans de nombreuses cultures, le pommier est un arbre présent sur notre continent depuis la préhistoire. Son histoire, chargée de mythes et de légendes, sa forte présence sur le territoire et ses vertus médicinales et nutritives en font un arbre connu de tous. Pouvant vivre entre 70 et 100 ans, le pommier vous assurera un hommage durable pour une personne ayant une vaste culture générale.


Le pommier dans l'histoire:


Originaire du Kazakhstan, le pommier arrive en Europe par la méditerranée à l'époque du néolithique (entre 8000 avant J.-C. et 1900 avant J.-C.) mais sa culture se développe surtout à partir de l'antiquité. En Normandie, après les invasions vikings, la plantation de pommiers est encouragée par la noblesse et le clergé, et le pays devient alors une véritable pépinière. En 1204, la France annexe la Normandie qui devient alors le verger de la France.

En 1620, le Mayflower, rejoint les Etats-Unis avec, à son bord, les pères pèlerins et les premiers pommiers destinés à l'Amérique. Un continent où se développera la légende de Johnny Appleseed, qui s'était donné pour mission de propager les pommiers à travers le pays à la fin du 17ème siècle. Il aurait planté 35 vergers, notamment dans l'Ohio, dans l'espoir de voir l'arbre se multiplier à l'infini.


Les mythes et légendes autour du pommier:


De la culture chrétienne aux communautés celtes en passant par la science, les mythes, légendes et histoires autour du pommier sont nombreux :

Adam, Eve et le fruit défendu : dans la Bible le fruit défendu est le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin d'Eden. Dieu aurait interdit la consommation de ce fruit mais Eve le goute et en fait manger à Adam après avoir été tentée par le serpent. Dieu choisi alors de les chasser du jardin d'Eden, de les rendre mortels et ils créent l'humanité. Si les avis divergent et évoquent la figue, la plupart s'accorde pour dire que ce fruit était une pomme, ce qui fait du pommier l'arbre symbole de la connaissance.

Dans la culture celte, le pommier fait partie des 7 arbres sacrés des druides (avec le bouleau, l'aulne, le chêne, le houx, l'if et le noisetier). La légende raconte que le roi Arthur s'était réfugié sur l'île aux pommiers, l'île d'Avalon, pour acquérir de nouvelles connaissances et préparer son retour. Pour les celtes, la pomme confère à l'Homme à la fois science, sagesse et connaissance. Merlin lui-même enseignait sous un pommier.

En Normandie, dans la commune de Fatouville, se dresse aujourd'hui un phare. À sa place se trouvait avant un arbre que l'on appelait le bonhomme de Fatouville et dont les branches semblaient indiquer le chemin aux marins. La légende raconte qu'au 18ème siècle, après que la Seine ait changé de lit, les navigateurs s'échouant fréquemment sur les bancs de sable, un vieux matelot à la retraite décide de se poster à un endroit duquel il pourrait les guider. Sentant la fin de sa vie approcher, il demande au seigneur de lui trouver un successeur et à cet instant, sa canne aurait commencé à prendre racine pour former un pommier majestueux rappelant la silhouette du matelot. L'arbre servit longtemps de phare aux navigateurs qui y voyaient le symbole de la connaissance du secteur acquise par le vieux matelot.

On raconte que la méditation sous un pommier apporterait la connaissance et que c'est en s'adonnant à cette activité que l'astronome Isaac Newton aurait eu l'idée de la pesanteur et de la gravitation universelle après avoir reçu une pomme sur la tête.


Les vertus médicinales du pommier et de la pomme:

Le pommier et son fruit la pomme ont de nombreuses vertus médicinales, et comme le dit le proverbe

« Une pomme par jour, plus de médecin »

Pour soulager les douleurs de rhumatismes, une infusion de pelures de pommes séchées est conseillée.

Les infusions de fleurs seraient efficaces contre les maux de gorge et la toux.

Enfin, pour lutter contre la perte de cheveux ou les démangeaisons du cuir chevelu, certains conseillent de mélanger une cuillère de vinaigre de cidre à un verre d'eau et de se peigner avec matin et soir.

Le pommier est également connu pour ses qualités nutritives :

Consommée crue ou cuite, en dessert ou en salade, seule ou accompagnée, la pomme est un fruit sucré, dont les multiples variétés sont très appréciées.

Le pommier est un arbre mellifère, comprenez là que son nectar est apprécié des abeilles qui l'utilisent pour la confection de miel.

Le cidre est le résultat de la fermentation de jus de pomme est était conseillé par Galien un médecin de l'antiquité comme tonique. Attention cependant à le consommer avec modération.

Rendre hommage en plantant un pommier:

Planter un pommier pour un proche disparu vous assurera un hommage durable et empli de sens pour une personne ayant une vaste culture générale ou qui était par exemple professeur.


Si dans la culture le pommier symbolise la connaissance, dans le langage des fleurs il évoque l'amour et la perfection, il est le lien qui unit l'Homme et la nature. Planter un pommier avec l'ONG Envol Vert et Dans Nos Cœurs permet de participer au projet « Au pré de mes arbres » dans le Tarn, qui a pour but de revaloriser la biodiversité en accompagnant les agriculteurs locaux.

Choisissez le pommier comme arbre du souvenir de la personne que vous chérissez et agissez pour la planète.



Le Sequoia:





Ces géants de la forêt atteignent des hauteurs de 300 pieds ou plus au-dessus du sol de la forêt. Ils font partie des esprits aînés du plan terrestre, qui grandissent ensemble dans une communauté. De nombreux travailleurs de la lumière et sensitifs qui marchent dans ces bosquets ressentent le caractère sacré des racines ci-dessous jusqu'aux imposants conifères au-dessus de leur tête. Ces beaux arbres personnifient les paroles de William Cullen Bryant qui a dit: «les bosquets étaient les premiers temples de Dieu».

Les séquoia symbolisent le bien-être et la sécurité en ce sens qu'ils ont une capacité naturelle à résister aux incendies et à de nombreux types de décomposition. C'est en partie la raison de la longévité du Sequoia. De plus, cet arbre résiste très efficacement aux insectes sans interférence humaine. À cet égard, le Sequoia nous rappelle notre responsabilité envers notre monde et nous chuchote également de prêter attention à ce qui est vraiment important - la croissance - plutôt que de petites choses embêtantes.



Dans le monde mystique, certains croient que le Sequoia est originaire de la Lémurie et a peut-être existé en Atlantide aussi. Quoi qu'il en soit, avec un arbre qui peut vivre plus de 1000 ans, il a vu beaucoup d'histoire humaine. Méditer sur le Sequoia peut améliorer notre perspective de l'esprit humain et nous aider à éviter l'histoire révisionniste, aussi commode soit-elle. Essentiellement, cet esprit de la forêt nous élève dans ses branches afin que nous puissions voir clairement, non seulement le moi, mais toute l'humanité.


Signification symbolique de l'arbre séquoia: Vision; Perspective; Santé; Protection; Croissance; Durabilité; Longévité




SIGNIFICATION DES COULEURS DE L'ARBRE SÉQUOIA:

Les couleurs du Sequoia nous donnent un aperçu supplémentaire de sa signification. L'écorce rouge de cet Esprit de l'Arbre parle d'énergie, de force, de santé, de puissance, de renouveau et de détermination. Le rouge n’est pas timide dans sa vibration, et comme le Sequoia, il est difficile de négliger l’énergie intense. Le rouge foncé en particulier représente la Volonté, la bravoure et l’abondance de la nature. C’est le compagnon idéal des arcs verts du Sequoia qui symbolisent la croissance, l’espoir, la compassion, la transformation et le rajeunissement. Les branches du Sequoia atteignent les cieux comme en prière.


SÉQUOIA TREE DREAMS:


Les arbres jouent un rôle important dans le langage des rêves. La hauteur du Sequoia peut lui donner le sens de sanctuaire, de croissance personnelle / spirituelle lente mais significative, ou potentiellement une perspective «plus élevée». Beaucoup ici dépend de l'état de l'arbre et d'autres éléments du paysage onirique. Vous pouvez en savoir plus sur les significations spécifiques des arbres dans notre dictionnaire des rêves.


ARBRE DE SÉQUOIA DANS LA LANGUE VICTORIENNE DES FLEURS:


Selon l'histoire, le nom de genre du Sequoia provient de George Guess qui a inventé l'alphabet Cherokee. Pour la plupart des gens, il était connu sous le nom de Sequoya. Le nom de l'espèce vient d'un terme latin qui signifie «vivre pour toujours». Le Sequoia est une plante à feuilles persistantes non seulement saisonnière mais aussi spirituelle!


AROMATHÉRAPIE ET MÉDECINE ALTERNATIVE:


Le Sequoia fait partie de la famille des cyprès. Les aromathérapeutes recommandent l'huile comme désodorisant, antiseptique, astringent et analgésique. En mélangeant l'huile dans une crème, elle peut être appliquée sous forme de frottement pour une meilleure circulation et comme traitement contre l'acné. En tant qu'arôme, cela aide à calmer les crises de panique et autres troubles liés au stress.

Les vieilles recettes de remèdes populaires demandent l'écorce interne de Sequoia pour la jaunisse et la sève à un tonique stimulant.


SÉQUOIA TREE SIGNIFICATIONS SPIRITUELLES ET CORRESPONDANCES MÉTAPHYSIQUES:


Métaphysiquement parlant, Sequoia semble stimuler les capacités psychiques, en particulier celles liées à la conscience de la vie passée et à d'autres dimensions de la réalité. L'énergie de séquoia stimule cette vibration de lumière blanche qui pique dans votre âme.

La leçon du Sequoia est assez simple: la spiritualité n’est pas un jeu de «maintien». Peu importe le moment où vous commencez, tant que vous COMMENCEZ. Il faut évoluer à son rythme, s'arrêter à la croisée des chemins pour intégrer ce que l'on apprend. L'illumination, pour la plupart des âmes, ne se produit pas en une seule vie. Alors grandissez avec le Sequoia, lentement et régulièrement, jusqu'à ce que vous touchiez le ciel.

Dans la magie, les aiguilles ou les cônes de Sequoia créent une connexion puissante avec des sorts et des rituels axés sur la nature. De plus, utilisez le dans les travaux pour une vision personnelle, la créativité et le courage. Si vous trouvez un morceau de séquoia sur le sol, c'est un cadeau des Esprits de l'Arbre et constitue une excellente baguette de feu.

Bien que cet arbre n'apparaisse pas spécifiquement dans le Tarot, son tronc imposant et solide lui confère une connexion vibratoire à la combinaison de baguettes / bâtons. Dans ce système de divination, le costume de Staves représente la force, la détermination et les graines de la créativité. C'est un costume primitif, aussi vieux que le Sequoia avec une conscience beaucoup plus spirituelle et des liens profondément significatifs avec la Mère.


NUMÉROLOGIE DE L'ARBRE SÉQUOIA:


En numérologie, le grand Sequoia est un 6, ce qui représente la protection et la responsabilité.

Fait amusant: Sequoia ne produit qu'environ 200 graines chacune avec un design d'aile. Cela leur permet de voler au gré des vents pendant les périodes les plus chaudes. Un cône de Sequoia ne mûrit qu'après deux ans, et même dans ce cas, il peut ne pas libérer de graines pendant plus de deux décennies. En cela, nous pourrions donner à cet Esprit de l'Arbre le mantra «pas de hâte; pas de soucis.


HISTOIRE DE L'ARBRE SÉQUOIA:

La première référence aux séquoias est apparue au début des années 1800 lorsqu'un explorateur du nom de J. K. Leonard est tombé dessus. Cependant, cet arbre étonnant n'a pas vraiment été remarqué jusqu'au milieu des années 1800, lorsqu'un chasseur s'est promené dans le North Grove de l'actuel parc d'État de Calaveras. Quand il l'a d'abord dit à ses compagnons, personne ne l'a cru jusqu'à ce qu'ils aient vu de leurs propres yeux la hauteur massive de ce plafond forestier.

Les tribus locales à cette époque appelaient l’arbre Waawona, un mot qui sonne comme l’appel d’une chouette tachetée qui y vit en tant qu’esprit gardien de la forêt. Malheureusement, le hibou solitaire avait besoin de plus d'aide qu'il ne pouvait en invoquer contre l'exploitation forestière. Heureusement, John Muir, le fondateur du Sierra Club, a réussi à mettre ces gracieux géants sous protection nationale dans le système des parcs.

Les Amérindiens appelaient souvent le Sequoia `` grand-mère '', et un groupe les appelait `` Anciens ''. Étant donné que le Sequoia se tenait côte à côte avec les dinosaures, la désignation semble très appropriée. Elle est un rappel que toute âme peut rester ferme face aux changements durs en cours et en ressortir plus belle que jamais.

Une histoire nous raconte l'histoire d'un jeune guerrier effronté qui aimait se vanter de ses prouesses. Sa tribu, cependant, a trouvé cela très déplaisant. Finalement, un groupe a décidé de le tuer. Le jeune guerrier, faisant preuve d'une certaine sagesse, courut aussi loin et aussi vite qu'il put jusqu'à ce qu'il atteigne la mer. Sachant qu'il n'y avait aucun espoir, il s'est humilié et a prié la déesse de la mort pour que son décès soit sans douleur. La Déesse a trouvé le geste agréable alors elle a épargné sa vie en lui faisant un séquoia, dont l'écorce correspondait à ses cheveux roux. En cela, le Sequoia nous enseigne la valeur de la modestie.



L'Eucalyptus:




Étymologie EUCALYPTUS: subst. masc.

Étymol. et Hist: 1796 eucalypte (Encyclop. méthod. Agric. t. 4, p. 342) ; 1815 eucalyptus (Freycinet, Voy. terres austr., p. 287). Lat. bot. eucalyptus, mot formé par le botaniste fr. Ch.-L., L'Héritier (Sertum anglicum, Paris, 1788, p. 18), composé du gr. ε υ ̓- (élément préf. eu-*) et de κ α λ υ π τ ο ́ ς « couvert » adj. verbal de κ α λ υ ́ π τ ω « couvrir, envelopper, cacher ».

Autres noms : Eucalyptus spp. ; Gommier.

Eucalyptus globulus ; Arbre à la fièvre ; Eucalyptus globuleux ; Gommier bleu de Tasmanie.


Botanique :

Robert Castellana et Sophie Jama, auteurs de "Floriculture et parfumerie : les origines de l’acclimatation végétale sur la cote d’azur." (Issued by The Phoenix Project, 2012) nous apprennent les vertus de l'Eucalyptus (Eucalyptus globulus) en lien avec la parfumerie :

Cet arbre originaire d'Australie a récemment colonisé le bassin méditerranéen, et notamment le Maghreb, où il a servi à la reforestation. On utilisa aussi son bois pour la confection de pâte à papier et son écorce riche en tanin pour l'industrie des cuirs. Appréciée pour ses propriétés médicinales, sa sève peut être recueillie par incision et quelques espèces donnent par ailleurs une sorte de sucre, de la manne et de la gomme. L'eucalyptus n'a jamais fait l'objet de cultures particulières sur la Côte d'Azur, jusqu’à une date récente où il fut exploité pour son feuillage en direction des fleuristes. C'est le gommier bleu (Eucalyptus globulus) qui fait l'objet de la plupart des plantations existantes. Ces cultures perdurent encore sur la Riviera italienne et dans la région de Grasse. On utilisa par la suite les feuilles et les fleurs des arbres acclimatés dans la région pour la parfumerie, la pharmacie et les liqueurs. On extrait en effet par la distillation de ses feuilles une huile essentielle, l'eucalyptol aussi appelé cinéol, dont la concentration peut atteindre jusqu'à 90% dans certaines variétés. On l'utilise toujours en pharmacie, sous forme d'extrait liquide, de teinture, d'essence ou de pastilles, et même de cigarettes. Il passe principalement pour soigner les affections des voies respiratoires et soulager les douleurs rhumatismales. L'eucalyptus est aussi employé en confiserie dans la fabrication de gommes au goût mentholé.

Dans La Magie des Plantes, Douze mois avec la Sagesse des Plantes (Édition originale, 2017 ; Éditions Danaé, 2017), Sarah Kynes propose la description suivante de l'Eucalyptus Gommier bleu (Eucalyptus globulus) :

On plante souvent l'eucalyptus comme arbre d'ornement, mais il s'est aussi installé dans la nature.

Cet arbre peut pousser jusqu'à cent mètres de haut dans son habitat naturel, en Australie et en Tanzanie, mais en Californie et dans d'autres endroits où il a été introduit, il atteint la moitié de cette taille. On le nomme gommier bleu à cause de la substance collante ressemblant à de la gomme qu'il sécrète. L'écorce brune et lisse pèle en larges plaques, laissant des zones d'un blanc bleuté et donnant à l'arbre une apparence mouchetée. Ses feuilles bleu-vert, ovales ou lancéolées, deviennent longues, étroites et jaunâtres quand l'arbre arrive à maturité. De novembre à avril, des fleurs d'un blanc jaunâtre poussent aux aisselles des feuilles. Les fleurs cèdent la place à des gousses de graines en forme de toupie qui mûrissent au bout d'environ onze mois. Les petites graines peuvent être noires, brunes, orange, ou brun roux.

Au dix-neuvième siècle, l'Eucalyptus a été introduit d'Australie en Californie, dans le sud de l'Europe, en Afrique du sud et en Inde.


Symbolisme :

Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), l'Eucalyptus (Eucalyptus globulus) a les caractéristiques suivantes :

Genre : Féminin

Planète : Lune

Élément : Eau

Pouvoirs : Guérison

Les Eucalyptus, appelés autrefois « gommiers », sont des arbres australiens. On en connaît environ six cents espèces, dont l'une des plus connues est le grand Gommier bleu de Tasmanie (Eucalyptus globulus). Acclimaté sous le Second Empire en Algérie et dans le midi de la France, cet arbre permit d'assainir les régions marécageuses grâce à l'absorption de ses racines avides d'eau.

Utilisation rituelle : Les aborigènes d'Australie centrale employaient les baies d'Eucalyptus dans leurs rituels animistes. Ils brûlaient aussi des gommes aromatiques tirées de l'écorce de certains Eucalyptus résineux.

Utilisation magique : Bourrez de feuilles d'Eucalyptus des poupées bénies destinées à assurer la guérison. On installe ces poupées sur le lit du malade, on les invoque, et si le médecin se trompe dans son diagnostic, elles pouffent en se poussant du coude... Les baies vertes, enfilées sur un cordon de soie, sont un talisman passe-partout; on en fait des chapelets, des colliers, des ceintures.

Dans la région de Foggia, quand un membre de la famille tombait malade loin des siens, on tressait une couronne d'Eucalyptus que l'on posait à plat sur la table. Au milieu de cette couronne, on plantait une chandelle sur laquelle était gravé le nom de la personne en détresse. Les hommes s'asseyaient à droite ; les femmes à gauche. Sur un ton de plain-chant, une femme commençait à évoquer les souvenirs de l'absent. Un homme lui répondait, et ainsi de suite. La veillée se terminait parfois tard dans la nuit, après s'être transformée en vaste crise de défoulement collectif. Le dimanche suivant, on allait suspendre la couronne à l'église.

Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :

Roger Tanguy-Derrien, auteur de Rudolph Steiner et Edward Bach sur les traces du savoir druidique... (L'Alpha L'Oméga Éditions, 1998) s'inspire du savoir ancestral pour "récapituler de la manière la plus musclée les informations sur les élixirs" :

Si vous êtes concerné par des désaccords familiaux, si vous éprouvé le sentiment d'être le malvenu dans un foyer car vous gênez les habitudes par votre personnalité ou d'être l'enfant imposé par le destin et qu'on ne désirait pas ; si vous avez souvent manqué de soutien familial pour diverses raisons ; si votre caractère vous a porté à vous enfermer dans votre chambre, alors que vous détestez la solitude ; si vous évoluez dans un environnement triste ; si un événement vous a endeuillé et rendu mélancolique ; si votre mentalité est trop rigide. Vous avez certainement besoin de l'élixir d'Eucalyptus. Pourquoi ?

Car l'Eucalyptus a choisi pour croître, des régions marécageuses, sombres, infestées de moustiques. Pour cela, il s'est doté dans sa programmation archétypique de moyens pour se montrer à la hauteur de la situation. Il est si riche en tanin qu'il demeure imputrescible, inattaquable par l'émanation de marais fangeux et par la faune archaïque et venimeuse qui régnait autrefois dans cette immense forêt de Tasmanie, proche de l'Australie. Cette forêt présentait les meilleures conditions du bas astral. Il est donc blindé jusque dans ses fleurs qui sont lignifiées, carbonées, boisées, et en surplus, recouvertes d'un vernis ciré. Cette lignification de la fleur est vraiment unique dans le monde végétal. L'ovaire est aussi invulnérable car il est profondément enfoui dans le pédoncule. Il est apétale ou dans certaines variétés, les pétales tombent sitôt l'éclosion, refoulés par une foule d'étamines. On comprend maintenant pourquoi il porte le nom d'Eucalyptus qui signifie en grec « bien caché ».

Non seulement il présente une fleur en is massif, mais sa lignification est telle que le bois est très dur jusqu'à la limite du dessèchement?. Pour sa hauteur, il ne connaît aucun rival. Il dépasse largement le Séquoia (on en a mesuré un de 160 mètres). Comme tous les Myrtacées, il fabrique du sucre qui est transformé en un nectar abondant visible à la marge de l'ovaire. Qui dit sucre dit hydrate de carbone. La présence de son carbone se repère aussi dans son processus de lignification qui participe non seulement à renforcer les structures de son organisation interne, mais encore à fortifier la sphère de l'esprit qui l'anime.

Bien sûr, il est aidé pour cela par l'eucalyptol, cette essence qui enflamme sa fleur et qui se prolonge jusque dans ses feuilles. Ce processus, il le transmet dans l'élixir d'Eucalyptus en renforçant le poumon humain qui cesse d'être trop sensoriel et sensible aux agents étrangers tels que le froid, l'humidité, les pollens et autres corps étrangers. L'Eucalyptus produit le meilleur carbone connu par le poumon. Son impact sur ce dernier est tel qu'il facilite le rayonnement de l'oxygène dans tous les tissus et principalement dans ceux du poumon, des reins (ils en consomment beaucoup) et de la peau (le troisième poumon en fait). Ainsi on conseillera son élixir pour un terrain tuberculinique ou psorique en premier lieu. Mais encore contre le croup, la jaunisse, la malaria, l'asthme, la bronchite, l'intoxication au plutonium.

Puissant draineur des eaux aqueuses de la Terre qu'il amène le long de ses puissantes racines, de son tronc impressionnant, et de ses feuilles bleu-vert, il permet aussi de drainer es mauvaises humeurs de l'âme humaine vers les poumons afin de les rejeter vers l'extérieur. Il soulage ainsi un système hépatorénal quelque peu fatigué. L'âme qui participe aux secrétions des glandes endocrines s'en trouve libérée. D'autant que les humeurs noires qui sont la cause de sa mélancolie sont balayées comme par enchantement.

Mots-clés : salubrité du corps par la présence de l'odeur balsamique. Intensification des éthers vie (élément terre) et lumière (élément air) au niveau du poumon. Assainissement des humeurs grâce à un puissant système de drainage. Fleur de bois ou mieux : politique de la langue de bois dans les conflits où on en dit toujours trop alors qu'on el regrette après. Apparence impressionnante de l'arbre qui reste cependant humble car ses feuilles disposées à la verticale ne font pas de l'ombre à tout ce qui l'entoure. Pensez au mot grec eucalyptus et dites : « bien caché et bien fortifié comme le meilleur fortifiant de mon environnement ».

Eric Pier Sperandio, auteur du Grimoire des herbes et potions magiques, Rituels, incantations et invocations (Editions Québec-Livres, 2013), présente ainsi l'eucalyptus (Eucalyptus) :

"Il s'agit d'un arbre originaire d'Australie et de Tasmanie dont on compte environ 300 espèces différentes. Ses feuilles pointues contiennent une huile volatile dans une concentration surprenante.

Propriétés médicinales : L'huile d'eucalyptus est l'un des antiseptiques les plus puissants qui existent sous une forme naturelle ; c'est aussi un agent antibactérien et un désinfectant très efficace. les feuilles de cette plante sont très utiles dans le traitement de la congestion pulmonaire : il suffit de les faire bouillir et d'en inhaler les vapeurs pour décongestionner aussitôt les bronches. Une infusion des feuilles constitue un excellent gargarisme qui combat les infections de la gorge ainsi que les inflammations. Enfin, l'eucalyptus agit comme stimulant cardiaque en accélérant le pouls.


Genre : Féminin.


Déités : Papa Legba ; Hécate ; Brigide.


Propriétés magiques : Guérison - Protection.


Applications :


SORTILÈGES ET SUPERSTITIONS :

  • Sous forme d'encens, il peut prévenir les maux de gorge et les rhumes au cours de l'hiver.

  • Suspendez une branche d'eucalyptus au-dessus de votre lit afin d'éloigner la maladie.

  • enfilez des feuilles d'eucalyptus sur un fil vert que vous porterez en collier afin de soulager les maux de gorge.

RITUEL POUR GARDER LA SANTE :

Ce dont vous avez besoin :

une chandelle verte ;

de l'encens d'oliban (ou de myrrhe) ;

un morceau de tissu vert ;

quelques-uns de vos cheveux ;

une branche d'eucalyptus.

Rituel : Allumez la chandelle et l'encens, puis, dans le morceau de tissu, taillez la forme d'un corps humain en deux exemplaires, puis cousez lès de façon à faire le corps d'une poupée. remplissez là ensuite de feuilles d'eucalyptus et mêlez-y quelques-uns de vos cheveux en prononçant l'incantation suivante

Papa Legba, ouvre la porte de la santé pour moi

Que je puisse sous ta protection continuer à bien vivre

Que le mal et la douleur soient terminés pour moi

Qu'à partie de ce jour, je ne connaisse que la joie de vivre.

Renouvelez les feuilles tous les trois mois.



Le Tulipier:




Le liriodendron ou tulipier de Virginie est originaire comme son nom l'indique d'Amérique du Nord. Cet arbre majestueux, à la floraison printanière et estivale parfumée, se revêt de feuilles dorées en automne. Il embellira votre jardin une grande partie de l'année. Très imposant, il se plante idéalement sur de grands terrains.

SOMMAIRE:

Nom scientifique : Liriodendron tulipifera

Famille : Magnoliacées

Floraison : Floraison en mai, Floraison en juin, Floraison en juillet, Floraison en août

Longévité : 500 ans

Longueur/Hauteur : entre 10 et 30 mètres (jusqu'à 50 mètres dans son milieu d'origine)

Symbolique : force, persévérance et longévité.

Vertus médicinales : propriétés astringentes, toniques, diurétiques.



Le Palétuvier:





Étymologie : PALÉTUVIER, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1643 paretuvier (Jannequin, Voy. de Lybie, au Royaume de Senega, p. 67 ds König, p. 158) ; [1689 palesuvies prob. coquille pour paletuviés (Gabit, Relation de la Nigritie, p. 24 d'apr. Arv., p. 384)] 1722 paletuvier (Labat, Nouv. Voyage aux isles de l'Amerique, II, 140-141 ds Fried., p. 470). Altération obscure (peut-être sous l'infl. de palud, palus « marais », cet arbre croissant dans des terrains limoneux, boueux, voir König, p. 159, note 1) de appariturier « id. », mot du Maranhao (1614, Claude d'Abbeville, Hist. de la Mission des Pères Capucins à l'Isle de Maragnan, fo 179 a/b ds König, p. 158), lui-même issu, par altération inexpliquée du tupi aparahiwa « id. » (comp. de apara « courbé » et iba ou hiva « arbre »). Voir Fried., König et FEW t. 20, p. 56b.


Autres noms : Pterocarpus officinalis ; Mangle-médaille ; Mangle-rivière ; Moutouchi-marécage ; Sandragon ; Sang-dragon ;


Fonctions nourricière, protectrice et bio épuratrice de la mangrove:


Au Sénégal, la forêt de mangrove s'étend à perte de vue dans le delta du fleuve Saloum, un massif immense qui borde l'Atlantique vert émeraude à la manière d'un maillage végétal gonflé de vie. Comme toutes les mangroves autour de la planète sur les littoraux tropicaux, cet écosystème précieux s'est constitué autour d'une espèce d'arbre au pouvoir étonnant : le palétuvier. Capable de grandir d'un mètre par an, c'est le seul arbre à pouvoir pousser dans l'eau salée. Et pour évoluer dans ces conditions difficiles, balayé par les marées océaniques, le palétuvier s'est doté de racines aériennes, lui donnant l'apparence d'un arbre monté sur échasses. De telle sorte que la mangrove finit par composer un entrelacs végétal aux multiples bienfaits : elle sert de zone de frayère et de nursery pour les poissons - cent vingt-six espèces dans celle du delta du Saloum -, mais fixe aussi le sol grâce à ses arbres, enrichit le milieu estuarien en nutriments, et sert de zones d'ancrage pour les huîtres et autres mollusques. Bref, cette forêt de palétuviers représente un trésor biologique entre terre et mer.


Un écosystème qui s'apparente également pour la faune, la flore et les populations alentour, à un véritable bouclier contre les tempêtes et les tsunamis. La force de ces arbres solidement implantés limite en effet considérablement la puissance des vagues qui parcourent les mangroves en cas de catastrophe naturelle, que ce soit au Sénégal ou sur la côte nord de l'Australie en bordure de mer de Timor. C'est du reste la raison pour laquelle des programmes de replantation sont mis en œuvre, avec des bulbes fichés dans le sol à l'emplacement du balancement des marées. En effet, les mangroves ont souvent été surexploitées pour leur bois ou les feuilles des palétuviers utilisées pour la teinture. mais avec les effets du réchauffement climatique, ces arbres apparaissent à nouveau comme de fidèles « lieux tenants ».

D'autant que les mangroves n'en finissent pas de surprendre par le nombre de leurs vertus. Un bienfait moins connu réside dans leur capacité bio épuratrice. Plusieurs travaux scientifiques internationaux se sont intéressés depuis les années 1970 à cette question de la phytoremédiation dans les mangroves. Mais ceux menés à partir de 2006 par l'équipe CNRS du laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (EcoLab) de Toulouse, dirigés par Luc Lambs et François Fromard, ont eu la particularité de s'appuyer sur une expérience à grande échelle.


Symbolisme :


Marcel Renard, Carl Deroux, Eugène Thirion, auteurs de "Moule aux symboles d'Attis découvert à Amay". (In : Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques, tome 68, 1982. pp. 39-56) établissent un lien entre le mythe d'Attis et des pratiques très antérieures :

Ajoutons qu'on enveloppait de bandelettes, comme s'il s'agissait d'un cadavre, le pin auquel Attis était identifié et qu'on le garnissait de violettes, celles-ci étant nées, selon la croyance, du sang du dieu après sa mutilation. Cette cérémonie s'accompagnait, nous l'avons dit, des cris éplorés et des lamentations exacerbées des fidèles. De règle, on voit en tout ceci la survivance d'un naturalisme primitif, remontant à des temps fort lointains, préhistoriques : les historiens des religions et les ethnologues connaissent nombre de faits du genre.

Évoquons ainsi, au hasard d'une lecture, une dendrophorie assez analogue à celle d'Attis, relevée il y a à peine plus d'une vingtaine d'années chez les Papous. Lorsqu'un guerrier meurt, la tribu se rend en forêt. Le plus renommé des compagnons du défunt fait l'éloge de celui-ci et vante ses exploits. Après quoi, un palétuvier, choisi rituellement, est abattu et transporté jusqu'au village par la rivière, ceci probablement pour des raisons de commodité. L'arbre, déjà regardé comme l'image du disparu héroïsé, est accompagné du cortège hurlant et gesticulant de la tribu. Enfin, l'arbre est dressé et sculpté en forme de totem pour signifier la renaissance du défunt.

Selon Dominique Chancé, auteur de "Solibo Magnifique de Patrick Chamoiseau : dans la « mangrove policière »". (In : Polar noir” : Reading African-American Detective Fiction, 2017, p. 64) :

Le mot mangrove désigne un milieu naturel typique des régions tropicales. Dans la mangrove, appelée également mangle, les palétuviers développent des racines qui s'enfoncent loin dans la mer, semblent tresser entre ciel et eau un panier de branches. Les oiseaux et les huîtres s'y nourrissent, faisant de ce milieu un biotope extrêmement fécond. La mangrove est souvent évoquée par les auteurs antillais pour symboliser un espace identitaire dont les valeurs sont discutées. Ainsi, pour Aimé Césaire, la mangrove est « méphitique », pour Maryse Condé, on y meurt, « on s'empale dans les racines des palétuviers. On s'enterre et on étouffe dans la boue saumâtre » (Maryse Condé, 1989, 192).

A l'inverse, selon Chamoiseau, la mangrove est un berceau de vie, un milieu caractéristique qui symbolise la créolité comme entrecroisement, mélange d'éléments hybrides qui crée la vie. Éloge de la créolité évoque la mangrove comme symbole et Texaco est tout entier construit autour d'une métaphore de la ville créole comme « mangrove urbaine ». Toutefois, Chamoiseau, lui-même, hésite puisqu'il caractérise le piège policier qui se referme sur de pauvres djobeurs, en une soirée de carnaval, de « mangrove policière ».

Liz Marvin, autrice de Grand Sage comme un Arbre (Michael O’Mara Books Ltd, 2019 ; First Éditions, 2021 pour la traduction française) transmet les messages qu’elle a pu capter en se reconnectant aux arbres :

Prévois l’avenir : le Palétuvier

L‘existence ressemble parfois à un combat, et on se laisse facilement happer par la gestion du quotidien. Même si penser à l’avenir peut vous accabler, il est vraiment sage de faire des projets sur le long terme. Les Palétuviers ont fait preuve d’une adaptabilité extraordinaire pour pousser dans l’eau salée : ils sont parvenus à trouver comment utiliser cette eau pour favoriser leur descendance. A la place de graines, les Palétuviers produisent des plantules, appelées propagules, qui poussent sur l’arbre mère puis se détachent et flottent dans le courant avant de prendre racine ailleurs.



Le Bambou:




Le Bambou, merveille de la nature

« Sans Bambou, nous perdons la sagesse et la culture » disait un poète chinois !


Cette plante « Bambuseae » appartient à la famille des Gramineae (Graminées) naturellement composée d’un renfort et d’une matrice, par définition c’est un matériau composite.

Il en existe plus de 1500 variétés, originaire d’Asie et d’Amérique, avec des hauteurs de croissance différentes.

Tous les bambous ont des tiges souterraines, appelées rhizomes. Ils permettent à la plante de croître en formant des touffes plus ou moins serrées. C’est aussi un organe de réserve.


La tige de bambou est un chaume ligneux et cloisonné aux nœuds, très riche en silice, ce qui en fait sa dureté et résistance. Les chaumes se plient sous le poids de la neige et résistent aux vents forts, cassant très rarement. Cette flexibilité est due aux entrenœuds creux de chacun des chaumes. Le bambou possède des feuilles persistantes, se déplaçant au moindre souffle du vent, ce qui en fait tout son charme. C’est seulement au printemps, lorsque les nouvelles feuilles commencent à pousser, que quelques-unes des vieilles tombent. La floraison des bambous est très rare et irrégulière, elle est mystérieuse et intrigante, elle peut survenir périodiquement à des intervalles allant jusqu’à 60, 90 ou 120 ans, selon l’espèce, la plante entière peut en mourir. Les bambous sont des plantes extrêmement fascinantes, en dépit de leur origine exotique, ils se sentent également très bien dans les jardins européens.

Les grandes espèces de bambou sont caractérisées par des tiges d’une beauté frappante qui sont droites ou courbés. Les tiges peuvent également être très épaisses. Dans leur patrie, en Asie tropicale et subtropicale, quelques tiges atteignent jusqu’à 30 cm de diamètre.

Symbolisme :

Symbole de l’énergie et du bonheur, le Bambou est une matière végétale, naturelle et zen.

En Chine, le bambou symbolise le pouvoir de longévité, la richesse et une grande résistance. C’est probablement parce que le bambou en hiver sous le poids de la neige se plie à l’étage plus bas, mais après la fonte se lève à nouveau comme si rien ne s’était passé.

En Inde, le bambou symbolise l’amitié, au Japon il est synonyme de pureté, probablement en raison de sa croissance linéaire et la couleur verte. Ici il se produit également avec des branches de pin et de fleurs de pruniers comme un symbole de chance. La floraison des bambous est également perçue comme des signes de faim et de privation, parce que pendant les famines les grains de bambou florissant étaient consommés par les gens. À son tour, d’autres cultures asiatiques croyaient que les êtres humains provenaient d’un bec de bambou.

Formidable matière renouvelable, le bambou pousse non seulement extrêmement vite, mais il ne nécessite aucun pesticide, fertilisant ou herbicide, et se régénère naturellement. Il peut être récolté tous les 3 ans, sans fragiliser l’écosystème. Cette plante s’inscrit donc parfaitement dans une logique de développement durable et apporte une réponse à la déforestation de la planète ! Il génère plus d’oxygène que les arbres feuillus, et il a la capacité de limiter l’érosion des sols et de restaurer des sols appauvris grâce à ses racines. Autant dire qu’il s’agit d’une plante de culture idéale, qui semble ne présenter que des points positifs. Le bambou permet de lutter efficacement contre l’effet de serre grâce à une absorption non négligeable de ces gaz. L’absorption du gaz à effet de serre par le bambou est 5 fois plus importante qu’un volume équivalent d’arbres, en plus de produire 35% d’oxygène supplémentaire !

La photosynthèse du bambou, processus bioénergétique qui permet aux plantes et à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière du soleil, est largement supérieure par rapport aux arbres ou aux autres plantes car le bambou reste vert toute l’année et possède une croissance beaucoup plus rapide.

Une bambousaie de 1 hectare peut capter jusqu’à 60t de CO2 par an suivant l’espèce et le type de culture. Ce qui correspond à une rétention 30 fois plus importante que la culture d’autres plantes.


L'utilisation du bambou:

En Asie, elle fait partie intégrante de la vie et de la culture. Plante ornementale, alimentaire, phytoépuration, plante aux vertus médicinales (reminéralisant), matériau de construction (maison, échafaudage, …), réalisations de divers objets (meubles, instruments de musique, balai, ombrelle, …), écriture et dessin, il sert aussi à la confection de tissu ! Espace culturel : Calligraphie, bambou sculpté, cerf-volant,… Espace quotidien : vaisselle, boîtes de cuisson à la vapeur, panier à cuire le riz, nasse à poisson, louche, … Espace industriel : fortification du béton armé, fabrication du parquet, construction d’échafaudages, … Espace alimentaire : les jeunes pousses sont non seulement comestibles mais renferment de riches éléments tels le potassium et la vitamine A et contiennent jusqu’à 17 acides aminés. Certaines feuilles de bambou servent aussi à la fabrication de boissons fermentées et d’alcool blanc dans certaines régions. Espace médicinal : la substance siliceuse extraite du bambou permet de calmer l’asthme et les rhumatismes. En phytothérapie: le bambou soulage les maux de dos par ses propriétés reminéralisantes. Espace architectural :habitat traditionnel : tuiles, maison sur pilotis, pont en bambou, … Espace musical : collection d’instruments venus du monde entier : saxophone, percussions du Vietnam, vièle de Cuba, flûte à encoches des Andes, flûte de Pan, plusieurs flûtes de Chine, tambours d’Océanie, xylophone de Bali, khène du Laos (sorte d’harmonica), orgue des Philippines, Sanza du Cameroun (lamellophones) et autres instruments d’Amérique Latine, de Madagascar et d’Indonésie. Espace ornemental : fixe-sol pour les talus, les berges, etc. rôle de brise-vent, le bambou comme le roseau “plie et ne rompt pas”. La très large gamme des espèces permet aux paysagistes en jouant sur les formes, les tailles, les couleurs de créer des effets très intéressants. Et sans oublier pour le massage. Décidément, le bambou n’en finit pas de nous étonner !

Le massage aux bambous, la relaxation venue d’Asie: Le massage aux bambous est encore peu connu, aux vertus apaisantes et régénérantes. Il s’agit, non pas d’un massage manuel, mais d’un massage réalisé grâce à des bambous de différents diamètres.

Notre vie moderne trépidante rend de plus en plus nécessaire l’instauration de quelques parenthèses de bien-être, pendant lesquelles nous oublions nos soucis et savourons simplement le bonheur de nous sentir enfin choyés et bichonnés. Bulles de refuge contre les agressions extérieures, les spas nous proposent des techniques de massage ancestrales, aux vertus apaisantes et régénérantes. Parmi ces dernières, le massage aux bambous est encore peu connu. Il s’agit, non pas d’un massage manuel, mais d’un massage réalisé grâce à des bambous de différents diamètres.

Les tiges de bambou, encore appelées chaumes, sont légères, solides et creuses, ce qui favorise les transmissions d’énergie. Elles existent dans toutes les tailles et tous les diamètres, selon les espèces de bambou et le stade de croissance de la plante. Pour le massage, on a recours à différents accessoires : d’abord un récipient en bambou qui permet de diffuser des huiles essentielles sur le corps ; puis des tiges de bambou de moyen ou gros, qui s’utilisent comme autant de rouleaux massant. Pour la nuque et la tête, ce sont des bambous de fin diamètre qui sont employés. Et lorsqu’on désire stimuler plus particulièrement la circulation sanguine, on a recours à un fagot de petits bambous liés entre eux. Pour terminer la séance de massage sur une note sonore apaisante, on utilise souvent un « bâton de pluie », gros bambou émettant un son qui ressemble à celui d’une pluie rapide tintant sur un toit. Les bienfaits du massage aux bambous: Grâce aux huiles essentielles et aux différents accessoires qui les aident à pénétrer dans la peau, le massage aux bambous est d’abord déstressant, il dénoue les tensions et favorise une relaxation profonde des muscles,en particulier ceux du dos, des lombaires et de la nuque. Il stimule en outre la circulation sanguine, surtout lorsqu’on utilise l’accessoire fagot, et aide l’organisme à se débarrasser de ses toxines.

Réalisé avec des bambous de différentes tailles qui épousent les lignes du corps, ce type de massage est également remodelant : il permet de lisser et d’affiner la silhouette, il rend la peau douce et souple, enfin il draine l’organisme et l’aide à se débarrasser de la cellulite et des amas graisseux. Les personnes fatiguées, stressées, les sportifs aux muscles contractés ou les femmes soucieuses de ligne tirent ainsi un grand bénéfice de séances de massage aux bambous. A noter : le massage aux bambous se pratique aussi sur le visage et sous la plante des pieds.



Le Forsithya:




Étymologie :


FORSYTHIA: subst. masc.

Étymol. et Hist. 1823 forsythie (Boiste, Hist. nat.). Lat. bot. mod. forsythia (1805, M. Vahl, Enumeratio Plantarum ds NED Suppl.2), créé à partir du nom du botaniste angl. G. Forsyth (1737-1804).

Autres noms : Forsythia europaea ; Forsythia des Balkans ;

Forsythia ×intermedia ; Forsythia de Paris ; Forsythia hybride ;

Selon Jean-Louis Moret, auteur de l'article intitulé "Etymologie onomastique ou les noms de genres de la flore suisse dédiés à des personnes. Complément." (in : Bulletin du Cercle vaudois de botanique n°39 : pp. 103-108, 2010) :


Forsythia Vahl (Enum. Pl. 1: 39. –Vahl 1804), Oleaceae

Dédicace : « Habitus tam alienus a Syringa, ut genere distingui meretur, monente jam dudum Wilden. in Spec. pl. 1, p. 49. Decumariam Lin. Forsythiam nominavit Walter, sed cum innovationes tales nullius usui sunt, nomen Forsythi huc transtuli. »

Walter (1788) a utilisé le nom de Forsythia pour désigner une plante de Caroline qui s’avéra être un Decumaria déjà décrit par Linné (1762 - 1763). Le nom n’étant pas valide, Vahl (1804) l’a utilisé pour désigner un nouveau genre, distingué du genre Syringa. Il est dédié à Forsyth William (Old Meldrum (Aberdeenshire) 1737 - 1804), botaniste écossais, directeur des jardins royaux de Kensington et de Saint-James’ Palace, auteur de « Observations on the deseases, defects and injuries in all kinds of fruit and forest trees » (Londres, 1791) et de « Treatise on the culture and management of fruit trees » (Londres, 1802) qui connaîtra sept éditions et sera traduit en français en 1803. W. Forsyth fut un des membres fondateurs de la Royal Horticultural Society.


Botanique :


Symbolisme :

Selon Jean-Pierre Hassoun, auteur de "Pratiques religieuses et entreprises chinoises à Paris. Un paysage favorable." (In : Revue européenne des migrations internationales, vol. 8, n°3,1992. La diaspora Chinoise en occident. pp. 139-154) :

[...] Le moment des fêtes du Nouvel An, peu abordé ici, vient de manière générale renforcer cette symbolique de la richesse matérielle. Ainsi, pour ne donner ici qu'un exemple, les branches de forsythia, achetées quelques jours avant la fin de l'année pour que les fleurs s'ouvrent le Premier de l'An, (elles ont fait ces dernières années leur apparition chez les fleuristes des quartiers marqués par la présence chinoise), sont associées à un dicton prévisionnel : « Quand les fleurs s'ouvrent la richesse est grande » (pu guei hua kai). On les trouve dans l'espace familial, mais aussi dans les entreprises qui nous intéressent ici.

Pierre Dubois et René Hausman, auteurs de L'Elféméride, Le grand légendaire des saisons, Printemps (Éditions Hoebeke, 2016) mettent en vedette les plantes et les animaux en fonction du calendrier :

Si pour fêter le réveil du printemps, les prés et les sous-bois préfèrent s'illuminer doucement, presque secrètement, sur la pointe des pieds, ouvrir discrètement des voies sacrées dans l'ombre entre deux mondes, dérouler des voies vierges de corolles au passage des fées, le jardin en revanche se veut royal, en bouquets d'éclats d'or et feux de Bengale : le forsythia !

Le forsythia entre en scène sur l'air des Trompettes d'Aïda. Tant qu'à faire, il le fat et se présente en roi Soleil sr la nature encore toute chiffonnée et grelottante.

Il rayonne, il plastronne sans rivaux. C'est lui ! Et personne ne trouvera à redire, car c'est ainsi. Et si c'est ainsi, c'est qu'il est le témoin vivant d'un autre temps. Sa lumière perpétue de siècle en siècle, de saison en saison, l'éclat légendaire de l'âge d'or... De ce que nous avons perdu, en bradant nos âmes et nos rêves pour deux sous.

On raconte qu'avant de disparaître, du temps où les bêtes parlaient, quand les écus n'étaient que renoncules, ficaires et pissenlits, le dernier roi de ce royaume-là, sentant venir la fin des âges sages et heureux, coupa une branche de son jardin et la planta en terre afin que les hommes futurs retrouvent un bref instant de printemps les lumières lointaines des « il était une fois ».

Chaque fleurette en est un éclat d'or. Celui qui en porte une sur son cœur tout le temps que dure la floraison du forsythia, à condition d'avoir l'âme rêveuse et pure, connaîtra des nuits merveilleuses.



Le Ficus:




LE FICUS BENJAMINA:


Un arbre chargé d’histoire

Le Ficus benjamina est un excellent compagnon de l’Homme depuis des siècles. Il s’est avéré être une plante d'intérieur fidèle, qui grandit avec nous.


COULEURS ET FORMES:

Doté d’un feuillage fourni, il est disponible en mini arbuste mais aussi en vrai arbre d’intérieur. En plus il est très peu exigeant. Ce n'est donc pas surprenant que le Ficus benjamina soit l’une des plantes d’intérieur les plus populaires. En fonction de sa variété, ses feuilles ovales brillantes peuvent être d’un vert uni ou panachées de motifs bordeaux, crème, blanc argenté, vert, jaune ou rose. La plante est disponible sous forme d’arbuste naturel mais est également cultivée sur tronc droit, tressé ou torsadé. Dans la plupart des cas, les branches sont légèrement retombantes, ce qui confère à cette belle plante une élégance toute particulière.

ORIGINE: Le Ficus benjamina pousse, en général, au Portugal, en l’Afghanistan et en Asie du Sud-Est ; ainsi qu'en Afrique, en Amérique du Sud et en Australie. En milieu naturel, il peut atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur, le plus grand se trouvant en Inde, avec une couronne d’un diamètre de 131 mètres et plus de 1775 racines aériennes. Mais il faut dire qu’il n’est pas aussi ambitieux dans notre salon, bien qu’il puisse y développer une forte personnalité. La plante fait partie de la famille des moraceae et sa présence sur terre remonte à la nuit des temps, des fossiles vieux de 30 millions d’années ont été découverts.

SYMBOLIQUE: Le Ficus benjamina est également appelé figuier pleureur. En raison des figues que certaines variétés produisent en milieu naturel, le ficus est au Moyen-Orient considéré comme l’arbre de la paix et de l’abondance. Les semences de ses fruits symbolisent l’unité, la compréhension et la connaissance universelle. Dans l’est de l’Asie, les grands ficus sauvages sont sacrés : c’est en effet sous cet arbre que Bouddha développa sa philosophie. Et en Indonésie, le ficus pleureur est vu comme un lien entre le monde des hommes et celui des esprits.



Le Mimosa:




La mimosa est une fleur magnifique qui est connue pour sa signification et son symbolisme uniques. La couleur jaune vif de ses fleurs, associée à ses branches douces, en font une plante très appréciée pour sa beauté et son caractère spirituel. La mimosa est très souvent utilisée comme symbole d’amour et d’affection, mais elle peut également représenter la force et la résistance. Découvrez la signification et le symbolisme de cette jolie fleur.


Histoire du Mimosa:


Les premières références à la mimosa sont trouvées dans l’ancien testament, où elle est décrite comme étant une plante aux feuilles douces et à l’odeur agréable. Elle a été utilisée comme offrande aux dieux, en signe d’amour et d’affection. Dans la Rome antique, les femmes portaient des bouquets de mimosas pour montrer leur adoration à leur mari. La mimosa a également été associée à la fertilité et à la guérison.



Signification et symbolique du Mimosa:


La mimosa est souvent considérée comme le symbole de l’amour et de l’affection. Elle est associée à la douceur des cœurs, à la passion et à la force spirituelle. Elle peut également représenter le courage, la résistance et la survie. La couleur jaune de ses fleurs peut symboliser l’énergie vitale, l’optimisme et le renouveau. La mimosa peut également être utilisée pour symboliser la féminité, car elle est considérée comme une fleur qui transmet le message de respect et d’amour des femmes.



Utilisation du Mimosa:

La Mimosa est souvent offerte comme cadeau pour montrer que l’on tient à quelqu’un ou pour célébrer un événement spécial. Les fleurs sont souvent utilisées pour décorer les intérieurs et les extérieurs des maisons, des bureaux ou des jardins. Les feuilles peuvent être séchées et utilisées pour préparer des infusions ou des teintures médicinales. Les racines peuvent être utilisées pour préparer des teintures qui peuvent être appliquées sur les cheveux pour les nourrir et les revitaliser.


Conclusion:

Le Mimosa est une plante magnifique qui a une signification et un symbolisme uniques. Elle est associée à l’amour, à l’affection, à la fertilité et à la guérison. Elle est également considérée comme un symbole de courage et de résistance. La mimosa est très souvent offerte en cadeau pour montrer que l’on tient à quelqu’un ou pour célébrer un événement spécial. Elle peut également être utilisée pour décorer l’intérieur ou l’extérieur des maisons ou des jardins.



Le Sakura ou Cerisier du Japon:




Le terme sakura en japonais est employé pour désigner spécifiquement la fleur qui pousse sur les cerisiers fleuris. Celle-ci provient du Prunus Serrulata, un cerisier originaire du Japon, de Chine et de Corée.

Il n’existe pas plus jolie fleur selon les Japonais au sein de leur pays.

Si tu comptes visiter le Japon, sache que les cerisiers en fleur ne doivent pas être confondus avec les cerisiers Européens car ce ne sont pas des arbres fruitiers. Pendant la période de floraison, le plus réputé est l’arbre Somei Yoshino dont les fleurs roses pâles attirent le regard. La fleur de Sakura est un véritable symbole de la beauté... Elles symbolisent la beauté éphémère de toute chose…

On peut trouver aujourd’hui ces cerisiers à peu près partout sur notre planète, pour autant, le Japon en reste la terre mère. Au pays du soleil levant, certains appellent le sakura la « fleur nationale » tant elle représente un emblème iconique.


Quand a lieu la floraison des Sakura:

Ce qu’on appelle « la saison des sakura » désigne le début du printemps, pour autant, cela peut être quelque peu aléatoire. Chaque année, les japonais estiment des prévisions de floraison. On appelle cela le « sakura zensen », qui permet ainsi de suivre la progression des fleurs de cerisier.

Le cerisier japonais, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ne fleurit que pendant l’équivalent d’une semaine. La période de floraison est comprise entre mars et mai. Okinawa est la région ou les cerisiers sont les plus réputés. Ensuite, il s’agit de la capitale de Tokyo. La dernière floraison printanière se trouve à Hokkaido, au nord du pays. Leurs pétales s’ouvrent aux alentours de mai.


Quelle est l’importance du Sakura:

Splendide paysage japonais sakura de couleur blanche

En plus de signifier l’arrivée du printemps, sache que la floraison des Sakura possède une identité propre…

A l’époque des samouraïs et des geisha, la coutume japonaise liée aux sakura reposait sur le fait qu’elles permettaient d’anticiper si la récolte de l’année serait bonne ou mauvaise.

Avec le temps, la signification des fleurs sakura a évolué pour se rapprocher de la définition du style nippon appelé le Wabi Sabi. C’est une philosophie japonaise esthétique ayant pour but d’accepter l’éphémère et l’imperfection de la beauté.

Pour certains Japonais, le sakura fleuri est associé à la mortalité. La fleur finit toujours par faner, montrant ainsi la fragilité d’une vie quelle qu’elle soit. Le « mono no aware » est une philosophie bouddhiste basée sur ces fleurs aussi fragiles et précieuses que la vie. Celle-ci consiste à se sensibiliser à propos du côté éphémère de toute chose pour se rendre compte de leur beauté.

Le cerisier en fleur annonce également la rentrée des classes au Japon en avril, contrairement à d’autres pays qui font leur rentrée en classe en automne. Si cela se fait en même temps que la floraison des cerisiers, c’est parce que cela porterait chance et donnerait espoir.

Cerisier du Japon kiku shidare sakura avec une barque flottant sur l'eau paisiblement

En plus d’avoir un réel impact culturel, le cerisier du Japon joue un rôle économique. Il inspire des marques de boissons, d’alimentation, mais aussi la mode japonaise tout droit venu du quartier d’Harajuku a Tokyo.

Le cerisier japonais est si populaire qu’il est possible d’en voir dans l’art traditionnel du tatouage japonais que l’on appelle Irezumi. Le tronc est fin et chaque branche de cerisier est fleurie. La signification de ce tatouage japonais est intégré avec d’autres motifs comme la grue japonaise Tsuru ou la carpe koi japonaise…

Les sakura sont aussi représentées dans l'art Ukiyo-e que l'on nomme le monde flottant. C'est un art japonais ancestral.

Les jardins japonais mettent en avant la beauté de ces fleurs japonaises dans un esprit zen. On en voit dans les jardins des sanctuaires et temples japonais, ainsi qu'à proximité des maisons de thé...

Le sakura a également une place importante dans de nombreuses œuvres nippones, des tableaux, des estampes japonaises mais également dans des événements tels que des festivals célébrant la symbolique des fleurs de cerisier.


Qu'est ce que le Hanami:

Japonaises portant un kimono yukata lors d'un hanami-sakura

Le hanami est une activité qui consiste à pique-niquer sous le cerisier. Cette activité se pratique depuis un long moment sur l’archipel nippon. Elle aurait commencé entre 710 et 794, c’est-à-dire, durant l’époque Nara. Cette pratique est devenue une réelle célébration à l’époque Heian grâce à l’empereur Saga, qui instaura comme rituel de manger sous les cerisiers pour observer la beauté des pétales de sakura.

Le Hanami est aujourd’hui pratiqué dans tout le Japon quelque soit la croyance des individus et leurs origines. Cette tradition nippone a le pouvoir de rassembler un grand nombre de personnes.


Où voir un Hanami au pays du soleil levant:

Saison des sakura Japon au début du printemps

Si tu comptes faire un voyage au Japon, voici quelques conseils pour participer a un hanami . Alors c’est très simple : tu en trouveras n’importe où !

Pour autant, il existe des lieux plus adéquats que d’autres pour participer au hanami.

La capitale est la principale ville à attirer du monde pour les festivals japonais du hanami car c’est la bas que les sakura commencent à fleurir. Le parc Yoyogi est absolument parfait pour admirer en collectivité la beauté des fleurs.

Le parc d’Ueno est aussi un bon plan, bien que celui-ci soit souvent bondé le week-end. Nous te conseillons vivement de t’y rendre en semaine si tu veux participer à l’hanami.

Si tu visites Osaka, il y a aussi de nombreux lieux qui offrent l’opportunité de faire de bons hanami. Nous te recommandons le parc du château d’Osaka.


Comment admirer la floraison des sakura:

Tu sais maintenant tout sur les fleurs japonaises. En plus de leur beauté incommensurable, les sakura ont une réelle valeur culturelle au sein du Japon. Chaque printemps est animé par ces cerisiers qui rassemblent autour de célébrations les Japonais et touristes du monde entier.

Sache que pour assister à un Hanami ou bien tout simplement admirer la beauté de ces fleurs, tu peux aussi pour anticiper ton voyage au Japon jeter un œil à ce hatsune miku yukata. Nous te conseillons de te plonger de tête au pied dans cet univers japonais fantastique.


Le Papayer:



Étymologie :


PAPAYER, subst. masc.

Étymol. et Hist. 1654 (Du Tertre, Hist. gén. des Isles de Christophe, p. 249 ds König, p. 161). Dér. de papaye* ; suff. -ier*.

Autres noms : Carica papaya ;


Symbolisme :

Pour Scott Cunningham, auteur de L'Encyclopédie des herbes magiques (1ère édition, 1985 ; adaptation de l'américain par Michel Echelberger, Éditions Sand, 1987), le Papayer (Carica papaya ou Carica vulgaris) a les caractéristiques suivantes :

Genre : Féminin

Planète : Lune

Élément : Eau

Pouvoir : Amour ; Vœux.

Utilisation magique : Sur la côte est de l'Afrique, le rite du Papayer ne s'encombre guère de cérémonial : on attache un chiffon vert à l'une de ses branches en visualisant très fort son souhait ; puis on va se baigner tout de suite après et si, en plongeant, on voit des poissons appelés mopiis, le vœu se réalisera. Dans la plupart des régions tropicales, le fruit du Papayer est considéré comme aphrodisiaque.

Dans Le Livre des superstitions, Mythes, croyances et légendes (Éditions Robert Laffont, 1995 et 2019), Éloïse Mozzani nous propose la notice suivante :

Le papayer, dont le fruit est aphrodisiaque, sert sur la côte est de l'Afrique à la réalisation des vœux : « On attache un chiffon vert à l'une de ses branches en visualisant très fort son souhait ; puis on va se baigner tout de suite après et si, en plongeant, on voir des poissons appelés "mopiis", le vœu se réalisera ».

Selon Romain Bertrand, auteur de « Le goût de la papaye jaune. Stratégies d'extraversion et pratiques hybrides en Indonésie coloniale », (Politique africaine, vol. 74, no. 2, 1999, pp. 130-151) :

Pour explorer les pratiques hybrides qui émergent en Indonésie coloniale, il se révèle particulièrement utile de faire le détour par l’interprétation des « cultures matérielles ». L’itinéraire social des objets est en effet riche d’enseignements sur la dynamique interne d’un système de statuts, car il permet de mieux discerner les effets d’émulation entre communautés de vie. D’autre part, les répertoires culinaire et vestimentaire de la situation coloniale constituent très souvent les arènes de ces « guerres de subjectivation » à l’issue desquelles s’affirme l’autonomie relative du sujet colonial. Les modes de réaction des élites lettrées indigènes à la menace coloniale incriminent ainsi les techniques artisanales autochtones, qui deviennent rempart de tradition autant que prémisses de modernité. Enfin, la subversion tactique de l’ordre impérial passe par ces « vagabondages efficaces » des consommateurs indigènes au sein de l’univers de la marchandise coloniale, qui sont la trace, sinon d’une résistance, du moins d’une appropriation critique. L’exemple de la substitution de la papaye jaune au chou-fleur par les cuisinières européennes des Indes, que nous détaillerons plus avant, fournit une très bonne illustration paradigmatique de la variété et de l’omniprésence de ces « arts de faire » coloniaux… Il n’est pas même exclu que la récollection de ces détails de pratique culinaire ne puisse acquérir valeur typologique. Si l’on songe au fait que l’odeur de la papaye verte vaut dans le film du même nom comme symbole du quotidien du petit peuple vietnamien, alors que le goût (de chou-fleur) de la papaye jaune caractérise bien plutôt l’expérience nostalgique des élites coloniales hollandaises en Insulinde, on peut à bon droit se demander si la restitution d’une réalité sociale ne transite pas, nécessairement, par une exploration du quotidien. Car c’est finalement par le geste et l’objet les plus anodins que se conjurent les traumatismes identitaires constitutifs de la rencontre coloniale, et que se pense l’altérité.

Mythologie :

Viviana Pâques rend compte du temps

Ainsi est-il amené, pour rendre compte du sens statique et dynamique de l'habitation à se livrer à la tâche redoutable qui consiste à exprimer le mythe fali de création du monde selon un processus discursif logique. Certes le mythe fali se rapproche, dans ses grandes lignes, des autres cosmogonies africaines. La Terre est née de deux œufs d'inégale grandeur, un œuf de crapaud, considéré comme aquatique, et un œuf de tortue, considérée comme terrestre, tous deux tournoyant en sens contraire dans l'atmosphère. De leur heurt naquirent une terre mâle, une terre femelle, six animaux androgynes, la crête du coq et un arbre. C'est à partir de ces dix éléments que la tortue organise le monde, en créant une démarcation entre la terre sauvage et la terre des hommes. Alors descend du ciel un chasseur, qui sera le premier forgeron, apportant la première graine comestible. Ce geste est suivi par l'apparition de la première pluie qui, grâce à l'action du crapaud, transforme le monde binaire sec et sans vie, en un monde vivant divisé en quatre. Dieu fait alors descendre une arche qui recèle les éléments primordiaux (animaux, arbre, outils). L'arche se brise, et l'arbre papayer, en accord avec la tortue et le crapaud, répartit ces éléments à la surface de la terre, créant ainsi la figure géographique du pays fali.

Le monde étant ainsi appelé à l'existence, la tortue enseigne au premier couple, né du papayer, l'architecture et, le crapaud, les autres techniques. La place nous manque pour suivre plus longuement l'analyse minutieuse de J.-P. Lebeuf qui montre comment le développement du mythe règle la répartition des groupes humains, les alliances et les interdictions matrimoniales, la constitution de la famille sur une base patrilocale, les relations entre gens de la Tortue et gens du Crapaud, etc.







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